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Conférences

Prochaine conférence :

Bicentenaire du sacre de Charles X

Mardi 27 mai à 18h00

Amphithéâtre d'Espace 70

5 A route de St-Loup

Entrée libre

Comptes rendus :

Quelques exemples

Mardi 22 avril 2025

AGROCAMPUS à Vesoul.

Première conférence en partenariat avec nos amis de l'Association des Membres de l'Ordre du Mérite Agricole :

‘’Les coopératives, ce modèle économique né en Franche Comté’’

M. Roland BAULEY, président de l’Association des Membres de l’Ordre du Mérite Agricole (AMOMA),  le conférencier du jour, est spécialiste des coopératives, Il a consacré à ce sujet un ouvrage dans lequel il retrace à travers des exemples choisis, l’histoire de cette forme d’organisation d’origine agricole et Franc-Comtoise. 
Caractère collectif, ancrage territorial, inscription dans le temps long et surtout finalités humano centrées sont autant d’atouts pour répondre aux défis pressants de l’humanité.
Les coopératives font partie du paysage agricole, au point qu’on en oublierait presque qu’il s’agit  d’une spécificité française. « En Europe, la France fait figure de leader coopératif avec ses 20 à 22 000 entreprises coopératives, car si elle n’est que troisième de ce classement, elle compte le plus grand nombre de membres et de salariés d’entreprises coopératives et présente le plus important chiffre d’affaires coopératif (1,2 millions de salariés et 26 millions de membres). » détaille Roland Bauley.

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 Mardi 18 juin 2024 à 17h30

Amphithéâtre Espace 70
Entrée 5 A, Route de Saint-Loup, VESOUL

BIG BANG, L'APPEL DES ORIGINES”,

une conférence en deux parties :

  • Un film de Dominique Regueme
  • Philippe ROUSSELOT animera la deuxième partie et répondra aux questions des auditeurs.

 "La prospérité après le dépassement des limites"

par Madame Sylvie Foucher-Guichon

Ingénieure retraitée du Ministère de la Transition Écologique

le 26 septembre 2023.à 17h, INSPE Vaivre

La croissance n’a apporté un certain bien-être qu’à une part de l’humanité, et ses effets bénéfiques s’estompent déjà. Quel espoir réside encore dans la poursuite de la croissance économique dans un système structurellement inchangé? Les travaux de Meadows en 1972 avaient montré que cette poursuite conduit inévitablement ce système à dépasser les limites planétaires et à s’effondrer.

Tant que demeure la base extractiviste du système, l’objectif est juste de faire le moins de dégâts possibles. Un autre concept apparaît désormais : l’économie régénératrice, fondée sur le renouvellement des ressources dont elle a besoin et la capacité des écosystèmes, vivants et sociaux, à maintenir leur intégrité et leur capacité à se réparer ou se reconstituer.

Déjà des entreprises françaises se sont saisies de ce concept et de cette ambition.

La conférencière en rappellera les fondamentaux et illustrera sa conférence d'exemples concrets.

Madame Sylvie Foucher-Guichon

Retrouvez le texte de la conférence et les références des sources sur :

La prospérité après le dépassement des limites planétaires (linkedin.com)


 Conférence contée proposée sur :  les mythes, contes et légendes

par Mme Edith LOMBARDI

psychologue clinicienne et conteuse, formatrice à l'association Marionnette et Thérapie.

Le mardi 16/05/2023 à 17h, INSPE Vaivre

 
Pour la deuxième et dernière conférence de cette saison 2022-23, Edith Lombardi fait découvrir à son auditoire la diversité, le sens et l'impact des contes et mythes.On ne connaît pas de peuple, aussi petit soit-il sans contes, sans narration, sans histoires drôles. Les êtres humains sont une espèce fabulatrice. Nous mettons du sens toujours et partout. Sans doute parce que nous avons conscience de notre mort, nous êtres éphémères. Quand une personne revit, toujours très présents, les moments de catastrophe qu'elle a pu vivre et qu'elle n'est plus en capacité de narration, c'est un effondrement psychique pour elle.

Le monde des contes est très vaste. Tout enseignant a utilisé des histoires.

Très longtemps le conte était le grand savoir populaire car alors les enfants travaillaient très jeunes et ne lisaient pas. Il y avait de grandes histoires pour faire peur et de petites histoires pour faire rire. Ils étaient dits par des conteurs locaux (sabotier, couturière …) Chacun en connaissait et les racontait dans son patois local autour de lui ou lors des veillées.

Ils sont là pour appréhender l'accueil de la mort, de la différence, du handicap. Par exemple, dans l'histoire du loup et des 7 chevreaux : le loup représente l'angoisse. Quand la maman part dans la forêt laissant les chevreaux seuls, ceux-ci ont peur. Mais le soir quand la maman rentre, avec ses ciseaux elle coupe et ouvre le ventre du loup : elle est forte. Les chevreaux engloutis en une bouchée sont bien vivants ! Les enfants n'ont pas à avoir peur quand ils sont seuls ou dans le noir.

Mais, on n'explique pas un conte, on donne à l'entendre plusieurs fois.

Des contes accompagnent toutes nos peurs, du père, de la mère, l'ogre, l'ogresse ...

Ils sont fondamentaux pour nourrir l'esprit et contribuent à générer le « être ensemble ».

Parfois le conte finit mal : ce sont les contes d'avertissement.

Les mythes, contes et légendes

Un personnage prend le bon chemin ; un autre personnage le mauvais chemin et doit affronter de grosses épreuves. Le conte populaire met toujours en valeur la solidarité, les valeurs de travail et d'honnêteté.

Dans le conte merveilleux, à la fin, le héros ou l'héroïne gagne. Il a trouvé son chemin, il a franchi les étapes. Le conte merveilleux commence toujours par une phrase type : « Il était une fois », « au temps où les animaux parlaient », « loin au-delà du temps » …

C'est un temps de silence, on n'entre pas directement dans le conte merveilleux car il n'est pas dans l'espace psychique normal. Il est différent car il a des possibilités de processus magiques et est dans le monde du rêve. On l'ouvre et on le ferme. On ne mélange pas réalité et monde irréel. Avec les malades, il faut bien baliser ces deux espaces différents : la fiction et la réalité.

 
Pourquoi l'humanité a besoin de contes ?

Pour donner des réponses par le conte car dans la vie réelle, on ne peut pas toujours tout entendre.

Exemple : quelqu'un est malade, peut-on et comment lui parler de la mort ?

Le loup est dans la forêt, la nuit est froide et sombre ; mais le loup entend de la musique et est apprivoisé. Il sort de la forêt. Le conte a fait son travail : il donne à la personne la possibilité de se représenter ce qu'elle va vivre, mais dans une représentation supportable : tu as encore du temps devant toi...

Processus très puissant  le conte merveilleux active en nous des choses très fortes et pour longtemps. On lit ou on conte, peu importe, mais il faut bien être dedans !

Les histoires drôles aussi sont un facteur de « être ensemble ».

Il y a aussi les contes d'explication : pour quoi la mer est salée ? Pourquoi le soleil et la lune ne sont-ils pas ensemble ? Il existe des contes pour tous les âges, toutes les situations.

 
Quand arriva l'école, l'écrit, l'exode rural vers les villes, le conte s'est perdu. En ville il n'y a plus d'espace comme en milieu rural. Ainsi on reste en cercle fermé, amis, famille. 

C'est la perte du conte, l'écrit a pris la place.

 
Quand on parle contes, on pense aussitôt aux contes de Perrault et contes de Grimm (bien qu'il en existe d'autres!). Sait-on combien ces contes sont différents ?

Il existe 11 contes de Charles Perrault (né en 1628). Celui-ci était journaliste, intellectuel, bras droit de Colbert, dévoué à Louis XIV et non conteur. Il a célébré la victoire de Louis XIV sur la Franche-Comté, grand journaliste courtisan. Son fils va prendre son poste et Perrault part en retraite en Normandie et épouse à 44 ans une jeune fille de 19 ans, fille de marchand, qui meurt 4 mois après la naissance du 4ème enfant. Son fils aîné note les contes entendus mais en les moralisant pour en faire une version acceptable par la Cour.

C'est ainsi qu'il existe différentes versions d'un même conte. Comme ceux mettant en scène l'enfant et le loup, dont Mme Lombardi nous raconte brièvement quelques exemples. Parfois ça se termine mal, souvent ça se termine bien. L'enfant se libère par lui-même. Il se sauve par ruse et intelligence.

Chez Perrault, le conte finit mal, comme celui du petit chaperon rouge où grand-mère et gamine sont mangées par le loup, avec comme morale sous-entendue «  jeunes filles méfiez-vous des galants, n'allez pas dans le bois, vous y rencontrerez le loup ! »

Jamais Perrault n'aurait pensé que son nom resterait attaché aux contes, il le voyait lié à l'Académie ! Il n'avait pas le sens de ce qui fait l'essence d'un conte, au contraire des frères Grimm, Jacob et William (nés en 1785 et 86). Le petit chaperon rouge des frères Grimm finit bien : un chasseur ouvre le ventre du loup, y remplaçant la grand-mère et la fillette par de lourdes pierres ...

Chez Grimm, dans « La belle au bois dormant », la forêt, c'est la rêverie, l'adolescence pénible, en pleine métamorphose intérieure, c'est le temps psychique des changements des filles à l'adolescence.

Les frères Grimm,  bibliothécaires modestes, ont aimé la culture allemande. Pour sauver les contes populaires allemands, ils en ont collecté près de 300 et ont fait un véritable travail d'écrivain et d'érudition, les épurant de leurs grossièretés, leur donnant une belle forme littéraire, avec souvent plusieurs versions d'un même récit en respectant le rythme populaire.

 
Hélas, le conte peut être utilisé à des fins toxiques, des feuilletons idiots, de la publicité et ça marche car ils sont très puissants. Cela nous demande d'être vigilants !

 
Les contes philosophiques nous amènent à réfléchir sur des sujets. Par exemple, une nuit, en Amérique du nord un vieux sage indien dans son tipi raconte à un enfant qu'il pêche, qu'il est calme ici et que parfois il rencontre deux loups qui se battent. L'un est bon et ouvert, il prône la solidarité, la paix,et la gentillesse. L'autre est cruel, avide et menteur ... Vous aussi les rencontrerez.

« Lequel va gagner? » demandent l'enfant.  « C'est celui que tu nourriras, mon enfant. »

 
Ensuite la conférencière dit quelques mots sur les mythes, comme celui de la genèse ou de la Création par le sacrifice du Purusha avec une dimension cosmique et l'origine des castes. Ils sont posés comme vrais au niveau symbolique et se célèbrent. On est inscrit dedans et on ne peut pas s'en extraire. Ils posent les fondements de notre réalité du monde et sont à l'origine des religions, boudhisme, christiannisme … Mythes d'emprisonnement ou libérateur ...

Ce sont des éléments structurants : on vient de là,  c'est comme ça . Ils donnent nos lois humaines, l'interdit du meurtre, de l'inceste, du vol … Ils mettent en infériorité de femmes, les grands savoirs et pouvoirs, culturels, politiques, religieux étant dévolus aux hommes … Est-ce parce que ce sont les femmes qui portent les enfants ?

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Puis la conférencière nous livre un exemple de l'utilisation du conte dans son travail.

Une conférence instructive et fort agréable, qui a suscité un bel intérêt chez les auditeurs.


Texte de compte rendu et photos : M-Claire GOTTARDI

 


"L'eau dans la tourmente du dérèglement climatique"

14 mars à 17h, amphithéâtre de l"INSPE de Vaivre: 

par J-Marie VIGOUREUX

J-Marie VIGOUREUX

L'auditoire était nombreux et intéressé ce mardi dans l'amphithéâtre de l'INSPE à Vaivre-Vesoul, sans doute grâce à l'information généreuse qu'avait faite l'Est Républicain en liant l'annonce de la conférence « L'eau dans la tourmente du dérèglement climatique » avec les questions actuelles d'étiages des cours d'eau et d'appauvrissement des nappes phréatiques.

Le conférencier a commencé par rappeler en préambule ce qu'est l'effet de serre, nécessaire et bénéfique pour éviter que la terre ne soit à la température de -18°C s'il n'existait pas. En indiquant que les gaz qui absorbent les rayonnements infrarouges émis par la terre après qu'elle reçoit les rayonnements solaires, sont ceux qui sont contenus en très petite quantité (vapeur d'eau : 0,004 à 4%, dioxyde de carbone : 0,028% et méthane : 0,00017%), il précise d'une part que la terre est ainsi maintenue à une température moyenne de +15°C, et d'autre part que ce sont de toutes petites variations de ces gaz faiblement concentrés qui ont des conséquences négatives énormes (tout comme 1 ou 2 g de sel en trop  peut ruiner un plat plutôt que trop de pomme de terre ou de farine, les ingrédients principaux!). Avec les activités de l'homme, la concentration de ces gaz à effet de serre dans l'atmosphère augmente et c'est l'augmentation de l'effet de serre qui dérègle le climat, en perturbant le cycle de l'eau.

 
Jean-Marie Vigoureux précise aussi que parler d'une ''augmentation moyenne'' de la température de +2°C à la surface de la terre est une vue de l'esprit qui cache la réalité (tout comme la moyenne des notes des élèves d'une classe peut augmenter de 2 points alors que certaines baissent ou augmentent de bien plus de 2 points !). Ainsi sur terre, une augmentation par exemple de 2°C de la température moyenne masque des diversités locales énormes. Cela ne signifie pas qu'une température minimale passe de -12 °C à -10°C ou maximale de 28°C à 30°C. En effet, les océans, qui occupent les 4/5 de la surface terrestre, restent quasiment à température constante. Ainsi, pour avoir une moyenne d'élévation de +2°C, des variations locales au-dessus des terres seront beaucoup plus grandes ! Et le cycle de l'eau est perturbé !

Le cycle de l'eau devient trop intense et rapide. Sur les mers, l'évaporation est amplifiée, les précipitations conséquentes engendrées sont violentes, ravinant les sols, les compactant, les rendant imperméables. Cela engendre une perte en terres fertiles, des inondations et des nappes phréatiques qui n'arrivent pas à se reconstituer, l'eau liquide repartant à la mer. Sur les terres, l'évaporation crée des sécheresses car un sol qui perd son humidité subit des augmentations locales de température toujours plus énormes.

A la lueur des propriétés de l'eau, nous progressons alors dans la compréhension des changements et des enjeux induits par une augmentation de la température.

Le conférencier montre comment les propriétés de l'eau font d'elle un bon bouclier contre le réchauffement.

- Premièrement, sa grande inertie thermique : l'eau liquide est difficile à réchauffer ou refroidir, comparativement à d'autres matériaux. Elle a tendance à garder une même température, même si elle reçoit ou perd beaucoup de chaleur. (On s'en rend compte l'été sur la plage en marchant avec plaisir dans de l'eau agréable, alors que le sable est parfois trop chaud et un métal brûlant bien que ces trois matériaux aient été exposés au même ensoleillement ! ). C'est grâce à cette propriété que les êtres vivants qui contiennent une grande proportion d'eau peuvent vivre dans des déserts torrides ou glacials,en stabilisant leur propre température. Il en est de même pour le sol : c'est grâce à l'eau qu'il contient que sa température augmente à peine, même en plein soleil. Si des sols ensoleillés perdent leur humidité, leur température s'élèvera dangereusement jusqu'à tuer les bactéries qui les fertilisent, créant de la désertification comme au Sahel, autrefois lieu de pâturages. C'est ce qui explique aussi que les océans n'ont pas une température qui fluctue autant que celle des terres.

Conférence  J-Marie VIGOUREUX
Conférence J-Marie VIGOUREUX

- Deuxièmement, son évaporation : l'eau liquide emporte beaucoup d'énergie en devenant de la vapeur d'eau. Autrement dit, l'eau en s'évaporant refroidit le milieu d'où elle vient. La transpiration par exemple, est le phénomène naturel qui permet aux être vivants de se rafraîchir, par évaporation des gouttes de sueur sur leur peau. La fraîcheur sous les arbres l'été est due à leur sudation par leurs feuilles. On estime l'évapotranspiration annuelle totale sur la surface de la terre à 65 000 km3 d'eau soit la moitié de l'ensemble des précipitations. Or la déforestation se poursuit à un niveau de près de 10 millions d'hectares par an. Mais plus l'air est riche en humidité, plus l'évaporation est difficile. Or maintenant 70% de l'eau tombe en 15 jours. Il y en a la même quantité qu'avant, mais pas au bon moment! A cause des pluies brusques et abondantes, les chaleurs humides seront plus fréquentes et moins supportables. Température + humidité = inconfort voire danger !

- Troisièmement, l'eau est un bon solvant. Les océans ont absorbé une partie du dioxyde de carbone, mais la solubilité du dioxyde de carbone dans l'eau diminue quand la température augmente. Donc si leur température augmentait, ils pourraient le relâcher dans l'atmosphère en accélérant le réchauffement …

Les forêts contribuent aussi par la photosynthèse à capter du dioxyde de carbone, mais la déforestation se poursuit même si c'est à un rythme plus lent : abattage estimé de 2400 arbres par minute !

 A ajouter la fonte des glaces sur les continents, la dilatation de l'eau lors d'une élévation de température, et le niveau des océans pourrait monter de 0,50 voire 1,20 m, mettant en danger 1,6 milliards de personnes. (cf. La masse de glace qui persistait dans la baie de Larsen B depuis 2011 s'est effondrée en quelques jours au cours du dernier mois de janvier 2022. La surface qui s'est détachée de la côte équivaut à près de deux fois la ville de Buenos Aires !)

 Et ne pas oublier le cruel problème de la disponibilité de l'eau : 1,6 milliards de terriens en sont privés soit 23% de la population. Elle est la cause de 37 conflits actuels dans le monde et 300 potentiels. Dans ses usages de la vie courante, 40% sont gaspillés, de même que 65 % des eaux d'arrosage ou d'irrigation à cause de techniques mal maîtrisées.

 La succession des COP n'endiguent pas la tragédie climatique qui se joue. En 2023, la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 28) aura lieu à Dubaï du 30 novembre en 23 décembre, présidée par le PDG de la compagnie pétrolière des Emirats Arabes Unis. Depuis 2021, l'eau est cotée à la Bourse de Chicago. Ce n'est plus un droit, mais un besoin négociable ! L'eau devient une marchandise.

 

Mr Vigoureux présente le site suivant http://construireunautremondenousestpossible.wordpress.com/

 

Soyons vigilants. L'eau doit redevenir un droit humain.