Les jeudis de l'AMOPA
Un jeudi par mois, nous proposons la découverte d'un site haut-saônois dans différents domaines : artistique, économique, patrimonial, touristique, culturel...
Programme en cours de finalisation :
Notre cycle de journées de découverte du patrimoine haut-saônois continue avec une cinquième sortie pour cette deuxième saison
A l’invitation du Président de l’association des Amis de le Forge de Montagney et de Monsieur le Maire de la commune, il s’agit de nous replonger, encore une fois, dans le passé industriel de notre département avec la visite du :
Haut-fourneau de MONTAGNEY
Le Samedi 25 mars 2023 à 9h30
Le programme
- arrivée le matin à 9h 30
- accueil-café sur le nouveau parking de la voie verte à la gare de Cognières (table et bancs)
- visite du site (durée 1h30/2h00)
- apéritif sous le haut fourneau.
Modalités pratiques
- Inscription (impérative et rapide) auprès de Christian DAUTRICHE 0384782238 ou 0781259287 lesdautriche@yahoo.fr.
- Entrée gratuite
Une pièce jointe en couleurs vous donne tous les renseignements nécessaires.
A très bientôt
Pour les membres de la commission ‘’Jeudis de l’Amopa’’ : Christian DAUTRICHE, Président Amopa 70
4ème JEUDI DE L'AMOPA Saison2
Compte-rendu de la visite à l’entreprise DALVARD
Le jeudi de l’AMOPA du 23 février a permis à 37 personnes de découvrir la société « DALVARD INDUSTRIES SA" située à Auxon.
Mme Dalvard, directrice et M. Lartigue, responsable d’atelier, nous ont accueillis dans le hall, très représentatif du savoir-faire de l’entreprise avec son escalier tout en courbes et son comptoir en acier massif.
L’entreprise « Ateliers Dalvard Frères » a été créée en 1959 et avait pour activités la serrurerie et la construction métallique légère. Elle s’est développée de manière constante au cours des années, a investi dans du matériel de plus en plus performant (des cintreuses, des plieuses, des ponts roulants, des cisailles guillotine, des machines à découper, …) et est maintenant installée à Auxon dans un immense bâtiment de 192 m de long sur 56 m de large.
Son effectif actuel est de 14 personnes.
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La société Dalvard propose à ses clients, parmi lesquels 80 % sont français, une offre diversifiée de produits complexes et innovants dans le domaine des grandes longueurs, des fortes épaisseurs et des grandes sections en acier, en inox ou encore en aluminium. Nous avons ainsi vu réaliser de grandes ridelles de camion pliées et façonnées à partir d’une tôle en acier « spécial » très épaisse mais aussi des « petits » supports de chéneaux en galvanisé découpés au jet d’eau.
Les commandes sont variées et souvent urgentes mais l’entreprise est très réactive et sait s’adapter à chaque demande, même importante. Elle a par exemple réalisé les passerelles et les verrières des aéroports parisiens, des piscines de refroidissement pour les centrales nucléaires, le toit ouvrant du Stade de France ou encore les coques des bateaux-mouches du saut du Doubs mais aussi des ponts et de multiples constructions métalliques dans le domaine du bâtiment, du BTP, de l’armement, du transport routier, naval ou ferroviaire et même de l’art.
Cette visite a permis à chacune et chacun d’entre nous de découvrir une facette méconnue du savoir-faire haut-saônois. Un grand merci à Maurice d’avoir organisé ce rendez-vous du jeudi.
Annie WEYERMANN
Photos Christian DAUTRICHE
UN MARDI A LA FROMAGERIE MILLERET de CHARCENNE
«A 9.45 h RV sur le parking de la Fromagerie Milleret » La consigne du président a été respectée !
26 inscrits, 26 présents bien décidés à suivre les explications de la «guide-maison » du jour.
La fromagerie MILLERET est une entreprise FAMILIALE, fondée en 1921 ; elle emploie actuellement environ 220 salariés (dont 4O % de femmes) pour assurer la production des fromages, essentiellement à pâte molle, bien connus dans notre région : Ortolan, Fin Fou, Charcenay, Roucoulons, Emmental, Cancoillotte…
Les fromages sont destinés à 65 % à la grande distribution sur l’ensemble du territoire français et
l’exportation représente environ 20% du chiffre d’affaires.
La fierté de l’entreprise : INNOVANTE, elle a réussi à rester INDEPENDANTE jusqu’à ce jour en proposant des produits SIMPLES mais de QUALITE IRREPROCHABLE tout en étant très soucieuse de l’environnement.
Chaque matin, 5 camions-citernes collectent le lait, dans un rayon de 25 km en moyenne, chez les 165 producteurs conventionnés ; chaque exploitation compte en moyenne 70 vaches montbéliardes pâturant 5 à 7 mois pour assurer la qualité du lait et donnant chacune en moyenne 24 litres par jour. Chaque point de collecte est soumis à un premier contrôle sanitaire (recherche d’antibiotiques) ; puis le lait arrive à la fromagerie où il est immédiatement refroidi à 4° puis pasteurisé (chauffé à 72°).
Il y a 4 qualités de lait pour les différentes fabrications : Le standard, le grand cru (pour fabriquer l’emmental) le Bio et le lait écrémé destiné à la fabrication de la cancoillotte.
Vient alors la procédure de fabrication du fromage à pâte molle :
1 – LE CAILLAGE : lait + ferments lactiques + coagulant : le lait devient alors plus solide, c’est le CAILLE
2 – LE TRANCHAGE : le caillé est tranché en petits cubes gorgés d’eau (= le petit lait) et brassé
3 – LE MOULAGE : le caillé est déposé dans différents moules selon la forme du fromage désiré
4 – L’EGOUTTAGE : pour permettre au petit lait de s’évacuer
5 – LE DEMOULAGE : les fromages sont sortis des moules, ils sont salés et disposés sur des grilles
6 – L’AFFINAGE : réalisé en caves, c’est le travail du fromager qui décidera de la durée idéale pour que les fromages développent toutes leurs saveurs. Pour l’Ortolan, c’est de 8 à 12 jours ; pour le Roucoulons, c’est de 15 à 19 j. La température de la cave (appelée également « hâloir ») oscille entre 7° et 13°.
Les fromages partent alors à l’emballage : on découvre, comme pour les opérations précédentes, beaucoup de machines automatiques contrôlées par quelques salariés.
Et un stock impressionnant de cartons tous formats qui serviront aux expéditions !
L’entreprise possède son propre laboratoire qui pratique des autocontrôles (jusqu’à 370 analyses par jour) qui portent sur la traçabilité, le nettoyage, les consignes d’hygiène, les conditions de travail, l’élimination des déchets (la fromagerie possède sa propre station d’épuration).
QUELQUES DONNEES EN VRAC
- Il faut 2 litres de lait pour fabriquer 1 Ortolan
- Une meule d’emmental pèse 80 kg et passe 3 mois dans les caves d’affinage
- La fromagerie utilise environ 550 m3 d’eau par jour
- La fabrication des fromages se fait de 4 h à 19 h
- Production annuelle de fromage fondu : 8000 tonnes
- Les locaux sont nettoyés quotidiennement par 3 salariés après 19 h
- La devise de la maison : une recette simple : du lait, des ferments, du sel et c’est tout ! pas de colorant, pas d’additif.
Midi : la visite est terminée !
Photo du groupe obligatoire avant de nous diriger en convoi à l’auberge « La Romaine » à Maizières pour partager un bon petit repas (sans fromages de chez Milleret !).
Nelly AMBERT
Malheureusement, il ne fut pas possible de prendre des photos sur le site de production.
Photos : Christian DAUTRICHE
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L’AMOPA70 à la maison de la négritude
Pour la deuxième année des “Jeudis de l’AMOPA”, une visite mensuelle vise à faire découvrir aux amopaliens (adhérents de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques, AMOPA70) un lieu haut-saônois touristique, historique, industriel, culturel ou patrimonial.
Le président Christian DAUTRICHE a invité ses collègues à retrouver la maison de la négritude à Champagney pour l’exposition temporaire “C’est à ce prix que vous mangez du sucre”. Ce titre emprunté à Voltaire résume bien le contexte de la vie sur une habitation coloniale de Saint-Domingue au XVIIIème siècle.
Le guide du jour, Elodie LAMBERT, maîtrise à merveille le sujet. Elle a pu faire profiter les visiteurs de commentaires riches et particulièrement intéressants. Cette nouvelle exposition conçue par la Maison de la Négritude fait le point sur les conséquences du développement de la canne à sucre, du cacao et du café au XVIIIème sur la vie des habitants et de leurs esclaves dans cette colonie française entre 1697 et 1802) qui fut surnommée « la Perle des Antilles » en raison de son rôle économique considérable pour le royaume de France de Louis XIV à Napoléon Ier.
A l’issue de la visite, le groupe a pu poursuivre les échanges autour d’une boisson chaude dans une salle communale mise à disposition par la municipalité.
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JEUDI DE L'AMOPA / Saison2
Jeudi 24 novembre 2022 : les forges de Baignes
Dans le cadre des Jeudis de L' Amopa, nous nous sommes rendus aux Forges de Baignes où nous avons été reçus par M. Bernard BOUILLON, président de l'association des Forges de Baignes qui œuvre pour sauvegarder et faire connaître ce patrimoine industriel.
La trace de l'existence de ces forges date du 16e siècle mais son activité devient importante vers le 18ème. La plupart des bâtiments datent de la fin de ce siècle, l'architecte organise une place autour du haut fourneau (9 m de hauteur) encadrée de deux bâtiments en forme de quart de cercle (qui nous rappelle la saline d'Arc et Senans) séparés par les logements de ouvriers.
L'emplacement de ces forges n'est pas dû au hasard : en effet, il regroupe les trois conditions indispensables à son fonctionnement :
- Tout d'abord, le minerai de fer (petits grains entourés de terre), en quantité sur le secteur, qui était lavé à l'aide d'un patouillet (grand tamis),
- de l'eau (servant à faire fonctionner le moulin à eau de la forge) avec la rivière "la Baignotte "
- et du bois (des forêts alentours) pour le combustible.
Mais les ressources vont finir par manquer et l'arrivée de la machine à vapeur plus efficace que le moulin à eau va faire s'effondrer le secteur de la métallurgie, les forges vont devoir fermer vers 1869.
Cette fonderie va se transformer en fonderie de fusion en fabriquant des objets utilitaires en utilisant de la fonte des hauts fourneaux de Lorraine.
Sous la marque Tiquet elle produit des fourneaux, des fers à repasser, des poids et bien d'autres objets utiles à cette époque.
Après la seconde guerre mondiale, la demande d'objets en fonte diminue et l'apparition du plastique signe la fin de cette activité.
Après l'arrêt de la production en 1961, l'entreprise fermera définitivement en 1963.
Aujourd'hui les forges appartiennent en partie au Département de la Haute Saône et est donc mis en valeur par l'association.
Une œuvre métallique réalisée par les élèves du lycée du Luxembourg aidée par le sculpteur JM Oudot rend hommage au passé industriel du site.
Après ces explications, nous visitons les différents bâtiments :
Logements des ouvriers, expositions de photos anciennes et de pièces de fonderie dans le bâtiment des machines, et l'Orangerie dernier bâtiment rénové présentant la collection de fourneaux de Mr Bauquerey.
Cette journée très enrichissante et intéressante a ravi les participants et s'est terminée par un pot convivial dans la salle communale.
Brigitte PISSENEM
Crédit photos : Yves REYNAUD
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Comptes rendus des précédents "Jeudis de l'AMOPA 70" :
10ème jeudi de l'AMOPA : le vieux Vesoul mardi 26 juillet 2022
Dans le cadre des visites organisées par l’AMOPA 70, c’est avec grand plaisir que les amopaliens et leurs amis étaient invités à se retrouver jeudi 26 juillet 2022 devant l’Eglise Saint Georges de Vesoul pour découvrir une partie des merveilles architecturales de cette ville chargée d’histoire.
Durant deux heures, un guide expérimenté, Yannick DENOIX, nous a fait déambuler dans les cours et entrées de ces vieilles bâtisses vésuliennes du centre-ville. Nous avons pu admirer ces vieilles demeures avec leurs tours adossées abritant de magnifiques escaliers en pierres permettant d’accéder aux différents étages.
Quelle fût notre stupéfaction de constater que dans le passé, pour payer moins d’impôts, des doubles fenêtres avaient été transformées en simples fenêtres en supprimant la colonne centrale en pierre qui les séparait !
La ville de Vesoul ayant été souvent attaquée, détruite et reconstruite, nous n’avons pas été surpris aussi de constater un curieux mélange des genres en termes de style architectural.
Quelle fût enfin notre surprise admirative en découvrant sur la façade d’une cour intérieure, bien cachée du grand public, une reproduction à l’aide de bombes, d’une œuvre du peintre local Jean-Léon Gérôme, « La vérité sortant du puits » ! Ce travail qui a duré une semaine, a été réalisé en 2021 par l’artiste italien Andréa Ravo Mattoni dont la spécialité est de reproduire en grand sur les murs des villes des œuvres de peintres célèbres.
Merci à l’équipe de l’AMOPA 70 , d’avoir permis à la bonne trentaine des heureux participants à cette sortie, de passer un moment chaleureux, inoubliable et très instructif.
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Le jeudi 23 juin, l’Abbaye de Cherlieu et le Château de Bougey
Les vestiges de l’Abbaye de Cherlieu
Sur les pas des Cisterciens. L’Abbaye de Cherlieu est fondée en 1131 par un groupe de moines envoyé par Bernard de Clairvaux.
Dans le fond d’un vallon où coule un clair ruisseau, au milieu des bois, la communauté s’installe et se développe rapidement grâce au soutien des comtes de Bourgogne et des seigneurs locaux.
Très vite grâce, l’Abbaye devient la plus riche du Comté de Bourgogne grâce au revenu de 17 granges, la communauté compte plus de 500 moines (moines de chœur et convers). Durant la dernière moitié du XIIe siècle, une imposante église (98m x 54m) est bâtie. Le mur du transept restant témoigne de la splendeur de cet édifice de transition entre le roman et le gothique caractérisé par la simplicité. Elle accueillit les sépultures des comtes de Bourgogne dont Othon IV.
Le château de Bougey
A quelques kms de l’Abbaye de Cherlieu se situe le château de Bougey déjà mentionné en 1350. Forteresse avancée, sur les frontières de Bourgogne, de France et de Lorraine, elle se trouvait parmi les premières exposées aux agressions des ennemis de tous temps. Régulièrement incendié, détruit, il fut à chaque fois reconstruit. C’est un très beau témoin de l’architecture médiévale et renaissance dans un très grand parc arboré.
La famille Guyot de Saint Michel qui l’occupe depuis de nombreuses générations avec l’Association de Sauvegarde du Château (ASCB) multiplie les campagnes de restauration, y accueille des manifestations publiques. Le château de Bougey vient d’être retenu par la Mission du patrimoine- Stephane Bern 2022. Un projet ambitieux vise la restauration des anciennes écuries pour l’accueil du public : salles d’expositions, de réunions, espace sanitaire.
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Lundi 16 mai : SYTEVOM Noidans-le-Ferroux
Pour ce 8ème ‘’Jeudis de l’AMOPA’’, le Président Christian DAUTRICHE avait convié les adhérents, les sympathisants et les amis de la section à visiter le SYTEVOM de Noidans le Ferroux.
A 9h30 nous étions une trentaine de visiteurs accueillis par le directeur général, sur le site du SYTEVOM ( Syndicat Mixte pour le Transfert, l’Elimination et la Valorisation des Ordures Ménagères) à Noidans le Ferroux. Monsieur Tary nous a présenté le site, créé en 1993, et transformé en SYTEVOM en 2007. Il concerne 263 367 habitants sur tout le territoire de la Haute Saône, et une partie du Doubs. C’est une collectivité territoriale qui réalise pour ses 11 adhérents -syndicats intercommunaux, communautés de communes et des communes de la Haute Saône et du Doubs limitrophes- des missions organisées en domaines de compétences : une Collecte sélective en apport volontaire, un Traitement et valorisation des ordures ménagères, une Organisation du tri des matières issues de la collecte sélective, la Construction et la gestion des 35 déchetteries.
Après cette présentation nous sommes accompagnés par deux spécialistes du tri, Christelle Perringerard et Bouchaid Mlioued. Le centre est équipé d’un incinérateur d’une capacité de 41000 tonnes, de 5 quais de transfert de déchets répartis sur le territoire permettant d’optimiser le transport, d’un centre de stockage à Vadans, un centre de tri dont la capacité est portée à 20 000 tonnes par an qui traite les déchets valorisables issus de la collecte sélective effectuée en porte à porte et ceux des points d’apports volontaires, 1100 points d’apports volontaires (conteneurs à verre et mixtes), 35 déchetteries d’accès libre et gratuit pour les particuliers,
Nous apprenons un mot magique EMBALLAGE. EMBALLAGE= RECYCLAGE
Les dons aux points d'apport volontaire "Le relais" doivent être mis dans des sacs bien fermés, il s’agit de vêtements, de chaussures liées par paires, de la petite maroquinerie, du linge de maison. Ils ne doivent pas être souillés ou mouillés. Ils sont réemployés dans les friperies, recyclés pour fabriquer de l’isolant, valorisés énergiquement.
Séparer les matières permet de faire des balles qui seront valorisées car reprises par des entreprises spécialisées : papier à Golbey par exemple mais aussi en Espagne, Luxembourg.
Les bons gestes à adopter : trier avant de venir en déchetterie, demander conseil aux gardiens, éviter de tout mettre dans la benne enfouissement.
Avec 36 bouteilles on fabrique une couette, 6 briques de lait : un rouleau de papier toilettes, avec 570 canettes : un cadre de vélo, 9 boîtes de conserves : une boule de pétanque, une tonne de papier recyclée c’est 16 arbres sauvés
Nos accompagnateurs nous équipent de casques audios. La partie visite est bruyante.
Nous visitons le centre de tri, il permet de dissocier 11 types de matériaux recyclables dans ses installations de tris mécaniques, optiques et manuels. C’est impressionnant ! Différents tapis transportent les déchets, l’affinage du tri permet une classification de plus en plus rigoureuse.
Puis nous voyons l’unité de valorisation énergétique (le four incinérateur, le bras équipé d'un grapin qui brasse les déchets pour qu’ils soient mélangés, les écrans de contrôle, l’unité de production d’électricité). Elle est construite en 2006, a une capacité de 41000 tonnes par an, fonctionne 24h sur 24 et incinère 5,5 tonnes à l’heure. 41000 tonnes c’est 80% d’ordures ménagères, 12% de refus de tri, 3% d’encombrants. En 2020 l’unité a produit 16 482 MWh d’électricité soit la consommation de 2000 foyers. Le site produit son électricité. Les sous-produits appelés mâchefers sont criblés déferraillés et valorisés en sous couche routière. Les fumées sont désactivées et contrôlées.
Nous remercions les conseillers qui ont encadré la visite.
Photos : Yves REYNAUD. Merci !
Pour clore cette matinée, le Président a présenté les activités futures de la section et surtout les prochains ‘’Jeudi de l’Amopa’’ avec les visites du Château de Bougey en juin , du vieux Vesoul en juillet puis de l’usine de Velleminfroy ou encore du musée Garret.
Le groupe s’est ensuite retrouvé à l’Auberge de la Romaine pour un moment convivial très apprécié.
Françoise SORIANO
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7ème jeudi de l'AMOPA : visite du fort du Mont Vaudois
C'est dans l'Est du département que s'est déroulé le 7ème jeudi de l'AMOPA : visite du Fort du Mont Vaudois, à l'initiative de la vice-présidente de la section de Haute-Saône, Mme Marie-Claire Gottardi.
Mr Alain Roess, président de l'association des Amis Fort du Mont Vaudois (AFMV) a accueilli, sous un soleil radieux, les 20 visiteurs, venus de tout le département. Le groupe, encadré par Mr Gérard Blanchenoix, guide et Mr Alain Laurent, serre-file, a découvert l'architecture, les aménagements et les superbes rénovations faites en ce lieu depuis 2003, sur un parcours passant d'intérieur en extérieur, sur plusieurs niveaux.
Mr Blanchenoix a captivé les visiteurs par ses commentaires avisés, faisant revivre le fort, sur ses 5 ha, construit par mille hommes de 1874 à 1877 avec ses spécificités et sa capacité à résister avec 600 hommes à un siège de 6 mois. Renforcé en 14-18, le fort n'aura jamais servi, les destructions subies étant celles de 1944 pour le libérer de l'occupation allemande. Pont levis, chemins des fantassins et de l'artillerie, chambrées, magasin à poudre, casemates optiques, citernes, emplacements des tourelles galopin, fours à pain (fonctionnels!), abri, aération, récupération de l'eau, fonctionnement et vie prévus en temps de paix comme en temps de guerre, construction et rénovation, tout (ou presque!) a été expliqué très justement au plus grand plaisir des visiteurs. De s'exclamer : « Déjà 3h de visite, je n'ai pas vu le temps passer ! » ou « Jamais je n'aurais imaginé une telle ampleur et de telles réalisations ! », « ça nous a marqué." Dans la cour d'honneur en fin d'après-midi, Myriam Michel, amopalienne elle-même et 2ème présidente de l'AFMV attendait les visiteurs et a présenté le musée avec le même enthousiasme.
Au fort du Mont Vaudois, les prochaines manifestations prévues sont : journée du pain le 15 mai, fête de la musique avec l'école de musique de Héricourt le 18 juin, et concert de la chorale Achor le 25 juin (cf. site https://www.fort-montvaudois.com)
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6ème jeudi de l'AMOPA 70 :
VISITE DU 17 MARS 2022 A LA SAHGEV A GEVIGNEY
(Société d’Applications Hydrauliques de GEVigney)
Dans le cadre des jeudis de l’AMOPA 70, une visite à la SAHGEV de Gevigney a été programmée à l’initiative de la vice-présidente, Madame Odile VIGNERON.
Madame Morgane FRETT, Directrice des Ressources Humaines nous a accueillis et a fait la présentation ainsi que la visite.
21 personnes ont participé. Cette société conçoit et fabrique des vérins hydrauliques depuis une quarantaine d’années, à l’initiative en 1981 de Louis QUIVOGNE, qui, fabriquant des machines agricoles, a répondu à un besoin personnel ;
Son fils, puis son petit-fils ont assuré la relève et le développement.
A ce jour, la SAHGEV fait partie du groupe ARIA Finance, avec une implantation en Bretagne, en Isère et un bureau commercial en Allemagne.
Quelques chiffres de la SAHGEV :
- Surface des bâtiments 20 000 m2
- Production : 690 000 vérins en 2021
- 3 000 vérins par jour, de 8 à 210 mm de diamètre, 50 mm à 6 m de course
- 360 employés, 270 salariés et 90 intérimaires
- Chiffre d’affaires 2021 : 63 000 000 €
- Plus de 830 km de tubes et tiges utilisés en 2021
- Export à plus de 80 %
Pour moitié, la production vise le secteur agricole. Le reste se partage entre le transport, la manutention, les travaux publics, l’industrie et l’environnement.
La visite : Madame FRETT, avec beaucoup de règles de prudence, nous invite à découvrir les ateliers et nous explique par audio-guides les différentes étapes de fabrication.
Le personnel : il travaille en 3 X 8 avec une flexibilité en fonction du marché. Nous relevons une importante féminisation, sans stress, dans cette entreprise de dimension moyenne installée en milieu rural.
Nos remerciements : à Madame FRETT ainsi qu’à Madame VIGNERON pour cette découverte enrichissante.
Renée CHALON
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5ème JEUDI DE L'AMOPA : la visite d'une unité de méthanisation à Richecourt a eu lieu le jeudi 24 février.
Visite du GAEC du Parge Richecourt 24/02/2022
Dans le cadre des ''Jeudis de l'AMOPA 70'', le Président Christian Dautriche avait invité les adhérents et les amis de la section à une visite originale. Après l'entreprise Guillaume, Ecclesia, l'éco-musée de Fougerolles et la Maison de la Négritude à Champagney, c'est le monde agricole qui nous accueillait à Richecourt au GAEC du Parge pour la découverte de l'unité de méthanisation.
Etaient invités aussi les dirigeants du GIEE Prairie DOR (Groupement d'Intérêt Economique et Environnemental Prairie Durgeon-Ognon-Romaine) qui pouvaient ainsi apporter leur expertise du monde agricole.
Vingt-deux membres de l’AMOPA participaient à la visite. M.Couval et son associé ainsi que leur salarié nous ont guidés et éclairés sur le fonctionnement de leur installation, nous expliquant pourquoi ce projet, comment il a été mis en œuvre et comment il vit.
Cette unité est intégrée dans une ferme de 400 ha, comptant 150 vaches laitières pour la production de lait destiné à la fabrication de gruyère IGP, 150 génisses et veaux. Le GAEC produit également des céréales.
Couval nous en a expliqué le principe général : la méthanisation se produit naturellement dans certains sédiments, les marais, les décharges… et dans le tractus digestif des ruminants. Une partie de la matière organique est dégradée en méthane. La méthanisation est aussi une technique mise en œuvre dans des méthaniseurs où l’on entretient et accélère le processus pour produire un gaz combustible (biogaz appelé biométhane après épuration)
Ce sont les effluents des animaux de l’exploitation et d’une exploitation proche, de l’ensilage de maïs, et des intercultures qui sont valorisés dans ce processus : ils passent dans un broyeur puis dans un digesteur où ils séjournent 70 jours. C’est à ce niveau qu’est produit le gaz. Le cycle accompli, le digestat (riche en nutriments) est stocké pour épandage.
Le gaz ici sert à produire de l’électricité pour l’alimentation du GAEC (ferme et ses bâtiments, maisons, production d’eau chaude) et est revendu au fournisseur local la SICAE.
Nous avons pu voir de près chacun des éléments de ce système : l’aire de stockage, le chargeur, le broyeur, la salle de pilotage (ordinateur), la salle du moteur, le digesteur (le fameux dôme bien visible dans ce type d’installation !) la cuve à digestat.
Le séchoir à foin permet de récolter le foin peu après la coupe, de le sécher rapidement dans cette grande structure afin de lui conserver une valeur nutritive maximale. Rappelons que la production de lait dans ce GAEC écarte tout nourrissage des animaux avec de l’ensilage.
M.Couval et son associé nous ont expliqué et montré toute cette installation avec beaucoup de pédagogie mais le processus et le fonctionnement de ce gros ensemble est complexe. Ici l’unité de méthanisation est bien intégrée dans l’exploitation par la valorisation des déchets, le roulement des cultures et intercultures, la moindre utilisation des engrais autres que le digestat. La qualité du lait produit est préservée ainsi que l’autonomie de l’entreprise en électricité et chauffage. Le GAEC s’est lancé dans ce projet en 2016 et il est viable financièrement.
Ces agriculteurs sont conscients de s’être lancés dans un processus durable, prenant en compte le fonctionnement de leur ferme dans sa globalité. Ils sont conscients des enjeux liés au respect de la nature comme en témoignent les chemins qu’ils ont bétonnés l’année dernière pour que leurs bêtes puissent accéder aux pâturages dans des conditions optimales (soin des animaux, préservation des pâturages), et la plantation de jeunes arbres dans leurs prés selon le principe de foresterie.
Le GAEC du Parge a obtenu le Label IGP GRUYERE. Cette visite très intéressante et enrichissante ne pouvait pas s'achever sans que M. Couval propose la dégustation de ce fromage agrémenté d'un verre de l’amitié offert par le GIEE.
Avant de se quitter, le Président a remercié les personnes présentes et conquises par cette belle découverte d'un aspect moderne du monde agricole et a précisé le programme à venir des ''Jeudis de l'Amopa'' : visite de l'usine SAHGEV à Gevigney, l'usine de tri du SYTEVOM, le fort du Mont Vaudois et l'abbaye de Cherlieu.
Philippe SORIANO
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4ème sortie : L’AMOPA 70 à la Maison de la Négritude le 27 janvier 2022
Exposition temporaire : ''De l'épée au Violoncelle, Joseph BOLOGNE, chevalier de Saint-Georges, le Mozart noir''
Ce jeudi 27 de janvier, répondant à l’invitation du président Christian DAUTRICHE, un groupe d’une quinzaine de personnes a pu (re)découvrir la Maison de la Négritude à Champagney, sous la conduite d’Elodie LAMBERT, responsable du musée et guide du jour dont chacun a apprécié la compétence.
Cette visite présentait l’attrait supplémentaire de l’exposition temporaire consacrée à Joseph BOLOGNE, baron de Saint-Georges, dit « le Mozart noir ». En effet, ce personnage peu connu, né en Guadeloupe en 1745, fut amené fort jeune en France par M. de Bologne, fermier-général , son père, qui l'avait eu d'une négresse . Il s’illustra tant au maniement de l’épée que dans de nombreux domaines sportifs, tels équitation, danse, natation… Par ailleurs, il se fit aussi remarquer pour ses talents de musicien, violoniste et compositeur.
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3- Jeudi 18 novembre : Ecomusée de Fougerolles et la nouvelle salle des dentelles.
L'Écomusée du Pays de la Cerise rend hommage au travail des distillateurs, mais il présente aussi différentes activités locales pratiquées à la grande époque de l’essor de la distillation.
Dorénavant, avec sa nouvelle salle des dentelles, il réhabilite le travail de ces milliers de femmes, pratiqué en ateliers ou à
domicile. Nous bénéficions d’une visite guidée sur le sujet. Martine AUBRY nous présente avec passion et grande compétence l'activité, les techniques, mais aussi l'aspect social, ainsi que le rôle particulier joué par Léocadie LEBRUN-BONDOUI, une jeune femme Fougerollaise, brodeur et chef d’entreprise.
La salle offre plusieurs niveaux de lecture : découverte des pièces textiles, des matières, explications concernant l'organisation du travail et descriptions des gestes. Elle apporte une vision élégante et dépoussiérée de cet art toujours vivant.
Puis Bernadette LEMERCIER nous accompagne pour la visite traditionnelle et toujours enrichissante de l'écomusée.
Pierre DESPOULAIN
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2- Jeudi 7 octobre : Ce fut Ecclesia à Luxeuil
VISITE DE L’ECCLESIA LE JEUDI 7 OCTOBRE 2021
Un groupe de 20 amopaliens et amis amopaliens s’est retrouvé à l’office de tourisme de Luxeuil-les-Bains, pour la visite du site de l’Ecclésia, site archéologique Saint Martin situé au cœur même de la ville dans une structure architecturale contemporaine.
Nous pénétrons dans la galerie Philippe Kahn, zone d’accueil et d’introduction au patrimoine luxovien ; les grandes phases de l’histoire de Luxeuil sont présentées sous la forme de tables documentées par une riche iconographie complétée par des fac-similés d’objets témoins.
Quand nous pénétrons à l’intérieur du site nous sommes immédiatement happés par la structure du bâtiment, sa charpente, ses immenses poutres , ses passerelles facilitant la circulation et la lumière.
Mais surtout, nous sommes stupéfaits par le nombre de sarcophages, 150 disposés de telle façon que se dessine l’intérieur de l’église Saint Martin, église paléo-chrétienne.
Se dessine aussi la crypte de Saint Valbert disciple de Saint Colamban qui accueille 3 sarcophages et des fragments d’un couvercle au décor élaboré qui pourrait être ceux du sarcophage de Saint Valbert.
otre guide, avec une connaissance pointue et limpide de l’histoire de ce site nous parle aussi de la diversité des modes d’inhumation et de l’évolution des pratiques funéraires des populations luxoviennes. Pour certains sarcophages, il reste délicat de spécifier à quel type de population était réservée la structure funéraire.
Ce site témoigne aussi de l’habitat de l’époque romaine : fours et foyers révèlent l’existence d’une forge et d’un atelier de charron. Débris de vaisselle en céramique et reste d’animaux comestibles retrouvés pendant les fouilles révèlent sans doute de l’existence d’une auberge. Les besoins en eau étaient pourvus par un puits mitoyen et un puisard.
Avant de quitter le site, grâce à une mise en scène par la lumière, nous admirons les vitrines réservées au mobilier urbain, aux bijoux et petits objets divers.
La visite terminée et malgré la qualité de notre guide, nous restons sur le regret de ne pas avoir eu le temps d’apprécier la richesse des plans rétro-éclairés commentés, à écouter ou à lire.
Une solution, retourner sur le site et prendre son temps.
Martine PINELLI
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1- Notre premier JEUDI DE L'AMOPA70. C'était le 2 septembre 2021.
Comme si vous y étiez...
Descriptif : voir l'annonce dans notre Lettre n°40 de juillet (sur ce site).