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Quelques textes primés

Quelques textes primés 

NB: l'ensemble des textes primés au niveau départemental paraît chaque année dans un recueil publié par le Conseil Départemental, préfacé par M. le Directeur Départemental des Services de l'Education Nationale, M. le président du Conseil Départemental et M. le président de l'AMOPA 70.

Voici les trois textes qui ont obtenu chacun le premier prix national 2024 dans leur catégorie :

1- Brendon TOSI 1er prix national "Expression écrite"  6ème ULIS collège de Gray prof. Mme cécile Lambert :

Une histoire dans un livre !

 Avec mon professeur, monsieur Pierre, et mes camarades de classe, on a fait une sortie à la bibliothèque l’autre jour. Nous sommes allés dans une grande salle avec des vieux livres. La salle était grande et le plafond très haut. Il y  avait des étages partout, en haut et en bas. Il y avait aussi un escalier en colimaçon. On sentait l’odeur du papier ancien, le parquet  grinçait. J’étais en train de regarder une étagère à côté de l’escalier lorsque j’ai vu un livre qui commençait à briller. Je l’ai pris, je l’ai ouvert et tout à coup il m’a aspiré ! Je me suis retrouvé à nouveau dans la salle de bibliothèque mais... il n’y avait plus de couleur ! Tout était en noir et en blanc ! Il y avait d’anciens téléphones à fil et mes camarades avaient disparu.

Je me suis retourné en cherchant la sortie sauf que la porte avait disparu elle-aussi. J’ai pris un gros livre pour casser la fenêtre et sortir. J’ai escaladé le rebord, ce n’était pas facile vu qu’il n’y avait pas de prises. J’ai vu de l’herbe en dessous donc j’ai pu lâcher prise. Je suis tombé mais... je suis aussitôt revenu dans la salle de la bibliothèque. On ne pouvait pas sortir dehors !

Au fond de la bibliothèque, une personne en noir et en blanc me regardait bizarrement vu que j’avais gardé mes couleurs ! Et, tout ce que je touchais se mettait en couleurs.                               

L’homme s’est présenté, il s’appelait Roberto. C’était un personnage de l’histoire du livre brillant. Je lui ai demandé comment sortir. Il m’a dit que pour sortir d’ici, il fallait tirer sur un livre spécial pour ouvrir un passage secret. Mais il ne connaissait pas le nom de ce livre spécial et il n’avait jamais vu ce passage secret. Aussitôt, je me suis mis à chercher ce livre. J’ai bien regardé et un livre faisait un petit bruit. Je l’ai tiré, un piano est tombé du plafond ! J’ai réussi à l’esquiver. C’ était un piège ! Le deuxième livre que j’ai choisi était aussi un piège : un marteau géant tomba du plafond ! Esquivé ! Le troisième livre était le bon! Il brillait. Je l’ai tiré la fameuse porte secrète s’est ouverte.

Avant de partir Roberto m’a dit : «Attends! Je viens avec toi, ça fait deux ans que je suis dans l’histoire du livre et je n’ai jamais pu en sortir jusqu’à ce que tu viennes !»

Mais, tout à coup, il m’a poussé violemment au sol et il m’a encore dit qu’une seule personne  pouvait sortir de là ! Il m’a encore poussé et la porte s’est refermée.

Heureusement, je suis malin !

Je me suis caché derrière Roberto et quand la porte a commencé à se refermer, j’ai bondi et je suis sorti ! Roberto, lui, est resté prisonnier du livre. Ouf ! Je ne voulais pas devenir un personnage d’une vieille histoire !

Dès que je suis sorti, tout le monde que je connaissais -  mes amis et mon professeur -  est réapparu. Tout était rentré dans l’ordre.

Je n’ai plus jamais revu Roberto depuis.

 Brendon TOSI

2- Bérénice PERROT 1er prix national "Expression écrite" 4ème collège de Gray, prof. Mme Gaël Roas-Florès :

Tout d’abord je vais définir les médias. Ils sont un moyen de distribution, de diffusion et de communication des informations dans la société. Que ce soit la presse, la radio, la télévision ou encore internet, ils permettent à tous de partager des connaissances communes quelle que soit notre culture ou notre origine.

 Or, si je me réfère au sondage publié par Kantar Public en 2009 je m’aperçois que près de 57 % des Français ne font pas confiance aux médias.

Pourquoi cette méfiance ? Les médias sont-ils le reflet exact de notre société dans sa pluralité ?

 D’après la charte de Munich les médias audio-visuels comme la télévision ou la presse écrite doivent vérifier les informations avant de les publier pour éviter les fausses nouvelles et les erreurs, contrairement aux réseaux sociaux qui peuvent publier de fake news et créer par la suite des rumeurs pouvant aller à l’encontre du sujet de départ. Comme lors des attentats du 11 septembre, une rumeur circulait sur Twitter selon laquelle les avions seraient des hologrammes. Ceux qui agissent ainsi veulent créer des sensations plutôt que s’intéresser à la part de réalité. Et ainsi, ils satisfont la part de voyeurisme de la société qui en veut toujours plus.

 Toutefois, les médias ne diffusent pas que la réalité des faits. Ils choisissent le plus souvent l’angle le plus intéressant et ne donnent pas forcément tous les éléments. Ils préfèrent mettre l’accent sur les aspects qui les intéressent.  La presse et les autre médias sont souvent orientés vers ce qui ne va pas plutôt que vers les aspects positifs de la société : ils parlent le plus souvent des inégalités sociales, des conflits religieux, du vandalisme ou des guerres. Par exemple, les médias parlent plus des casses et du vandalisme lors des manifestations plutôt que des causes pour lesquelles elles sont organisées et du combat des participants pacifiques. Les journalistes accentuent souvent leur propos et prennent parti sans forcément donner des éléments sur l’origine des faits.

 Les médias ne sont donc pas toujours objectifs et ne diffusent pas seulement la vérité des faits. Les médias ne prennent que l’angle qui les intéresse. Cela est donc tout à fait normal pour eux de parler pendant plusieurs semaines d’un même fait si celui-ci a de l’importance dans l’opinion et ne plus en parler du jour au lendemain s’ils trouvent que cela n’a plus assez d’ampleur au sein de la communauté. S’ils continuent à parler de ce sujet,  moins de téléspectateurs s’y intéresseront, il y aura moins d’audience et donc la chaîne fera moins de bénéfices.

 D’autre part, des études de l’ARCOM montrent que les différentes minorités n’apparaissent pas assez dans les médias. Par exemple les personnes de plus de soixante-cinq ans qui pourtant représentent plus de 21 % de la population française ne sont représentés qu’à 6 % sur les plateaux télévisés. De même, pour les jeunes qui ne sont montrés dans les médias qu’à l’échelle de 10 % alors même qu’ils représentent une part de 24 %.

D’autres discriminations sont visibles comme la part de personnes non-blanches qui ne sont représentées qu’à hauteur de 15 % à la télévision. De la même manière, les personnes handicapées ne sont pas assez présentes sur les chaînes télévisées : elles ne représentent que la maigre part de 1 %.

 Pour conclure, les médias ne se soucient donc pas vraiment de la représentativité des différents groupes  pour y présenter une vraie égalité. Ils préféreront donc choisir à leur convenance leurs sujets et les commentateurs qu’ils emploient pour cela ; ils pensent parfois que certains hommes  sont plus qualifiés que les femmes, car celles-ci ne présenteraient pas le profil recherché par les médias pour les représenter.

Cela serait une grande avancée dans le monde des médias de laisser plus de place à la pluralité et à l’égalité car cela prouverait que tout le monde a son mot à dire.

 Bérénice PERROT (4ème)

Collège Robert et Sonia Delaunay GRAY

3- Lou-Ann DUGOURD er prix national "Jeune Nouvelle" 4ème collège de Lure, prof. Mme Tortomasi

La fleur de jasmin

 Salut journal, moi c’est Amal. J’ai eu 12 ans hier. Je suis un grand maintenant. C’est ma mamie Jamila qui m’a offert ce carnet. Elle m’a dit que tu avais des pouvoirs magiques, que je pourrais tout te raconter et que tu m’aiderais à me construire solidement, comme une maison. Je lui ai demandé comment tu t’appelais. Elle m’a répondu que c’était à moi de le décider. Je t’appellerai Khalil, comme mon meilleur ami de là-bas.

Tu sais, la vie elle est un peu compliquée pour moi. Depuis que j’ai déménagé, tout a changé. Les autres enfants disent de moi que je ne suis pas comme eux. Ils me trouvent bizarre. Ils disent aussi qu’ils ne comprennent pas bien lorsque je parle. Ils trouvent que j’ai un accent étrange et que c’est agaçant. Moi je me dis que ce sont eux qui ne sont pas drôles. Ils ne connaissent pas ma vie ni mon histoire.

Avant, j’étais le garçon le plus heureux du monde. On vivait tous ensemble dans un grand immeuble à Alep. Le samedi midi, mamie Jamila et papi Sahid venaient manger chez nous. Ils nous emmenaient des baklavas que mamie avait préparé le matin. C’est ma pâtisserie préférée, un délicieux gâteux de miel et d’amandes. Le soir, après l’école, on se retrouvait au parc avec Khalil et on allait, ensemble, disputer quelques matchs de foot dans la rue. Ça sentait bon le thym et le savon. Je me souviens de Saler, ce vendeur ambulant qui nous donnait des fruits lorsqu’il nous voyait arriver. Ses grenades étaient gorgées de soleil. Nous croquions dedans à pleines dents avant de courir nous rafraîchir près des jets d’eau du jardin public. Et puis il y avait Sophia aussi. Sophia c’est la fille la plus belle, la plus gentille et la plus intelligente que je connaisse. Lorsqu’elle me regarde dans les yeux avec son regard d’ange, je ne sens même plus mes jambes. Mais mes joues, par contre, elles sont toutes chaudes. J’ai l’impression de brûler de l’intérieur. Sophia, elle avait une toute petite voix, toute douce, comme satinée.

Je n’arrête pas de penser à ma vie d’avant. On ne s’occupait pas de la guerre qui dévastait le pays. On avait appris à vivre avec. Ce n’est pas qu’on s’en fichait, mais on était ensemble, c’était la seule chose qui comptait. J’entends toujours le rire de Khalil et je sens encore le doux parfum de jasmin que portait Sophia. Je donnerais n’importe quoi pour les revoir, ne serait-ce qu’un instant. Je voudrais tant pouvoir courir à nouveau dans les rues animées, aller jusqu’aux fortifications et revoir le soleil se coucher, envelopper la ville de son manteau rouge orangé.

Mais ça, c’était avant. Un jour, ne me demande pas pourquoi, tout a changé. Papa est rentré à l’appartement très tard. Il était livide. Il semblait mort et avait perdu toute expression sur son visage. Il a regardé maman et il lui a dit que c’était fini. Il venait d’être renvoyé de son travail. Maman m’a dit d’aller dans ma chambre, de ne pas m’inquiéter. A partir de ce moment, tout a changé. C’était fini les balades en vélo avec papa, les interminables repas en famille où tout le monde rigolait et s’amusait. Maman avait perdu son sourire, celui qui a le don de me rassurer et de me consoler dans n’importe quelle situation. Elle semblait morte elle aussi. Notre famille avait perdu son éclat qui la rendait si unique. C’est comme si toutes les couleurs de ma vie s’étaient échappées de chez nous. 

Et puis, peu à peu, j’ai commencé à voir des gens qui venaient voir papa. De nouveaux visages que je trouvais antipathiques. Ces hommes étaient bizarres, peu bavards. Ils parlaient tout doucement, d’une voix grave. Ils ne restaient pas pour boire le thé, ne regardaient pas maman, ils étaient comme inanimés. Leur regard était vide, sombre, tourmenté. Lorsque je demandais qui ils étaient, personne ne me répondait. J’avais peur. Je ne me sentais plus en sécurité. Papa était en train de devenir comme eux. Tel un pantin, son regard s’assombrissait à leur contact. Maman ne disait rien… Elle ne disait plus rien. Elle se contentait d’être là, de l’écouter parler et d’approuver sans oser dire un mot. Un soir, les gens sont venus chercher papa et ils sont partis ensemble quelque part. Je les ai suivis. Ils sont rentrés dans un petit local, à l’arrière d’une boutique d’épices. Je me suis posé là, entre deux cageots, derrière un rideau. Discrètement, je les ai écoutés. Je ne reconnaissais pas mon père, il disait des choses affreuses. Il voulait se manifester, se rebeller, se battre. Il voulait choquer. Il voulait qu’on l’entende. Il voulait tuer.

Et une nuit, papa est parti. J’ai entendu des pleurs et des cris. J’ai vu le visage couvert de larmes de maman. Je me souviens encore de cette expression déchirante sur son visage qui l’implorait de rester auprès de nous. Elle était juste désemparée. J’ai entendu papa dire qu’il fallait qu’il y aille, qu’il n’avait pas le choix. Il devait le faire pour elle, pour moi, pour notre famille. Je ne savais pas où il partait. Alors en regardant par la fenêtre, j’ai vu un de ces hommes étranges qui a fait monter papa dans une grosse camionnette noire. Pourquoi papa était-il parti avec ces hommes ? Pourquoi nous avait-il abandonnés, nous qui l’aimions ? Pourquoi nous avait-il infligé cette peine ? Pourquoi ? Je n’en savais rien.

J’ai cherché des réponses à mes questions en inspectant son bureau. J’ai fouillé dans son étagère. Vidé ses cartons. Feuilleté chacun de ses livres. Et j’ai trouvé un carnet. Il semblait usé et un peu jauni par le temps. Lorsque je l’ai ouvert, j’ai lu des choses qui m’ont fait comprendre l’attitude si inquiétante que papa avait ces derniers temps. Le livre était une sorte de charte. Le groupe qui avait rédigé cet ouvrage expliquait qu’il fallait à n’importe quel prix récupérer le territoire qui leur avait été volé. Il parlait du Sham, de « la grande Syrie ». Je me souviens que mamie Jamila m’avait expliqué de quoi il s’agissait une fois. C’était le territoire que possédait la Syrie à l’époque de l’empire Ottoman. Ces gens voulaient le reprendre. Ils voulaient refaire le monde à leur manière. Et ce, au prix de leur propre vie. Ils allaient tuer des tas de personnes et je ne pouvais pas les en empêcher. Et papa dans tout cela, il était de leur côté. Lui aussi allait tuer des hommes, des femmes et des enfants comme moi ! Mon papa était un terroriste ! Je ne sais pas comment nous en sommes arrivés là, j’ai encore du mal à le réaliser.

Le lendemain, des militaires de l’armée syrienne sont venus chez nous. Ils ont posé des tas de questions concernant papa à maman. Ils lui ont demandé où il était et ce qu’il faisait dans la vie. J’étais terrorisé à l’idée de ce que ces hommes pourraient bien faire à papa. Une fois qu’ils furent partis maman appela immédiatement mamie. Elle parlait très vite et je n’ai pas tout compris. Maman m’a dit de rassembler quelques vêtements et un objet auquel je tenais beaucoup. J’ai pris une photo et une fleur de jasmin séchée que mamie Jamila m’avait rapporté de Damas. Elle m’a dit que je ne devais pas me faire de soucis et que nous devions simplement déménager parce que papa avait fait des bêtises. Mais moi, j’avais compris que c’était bien plus grave que ça.

La nuit tombée, mamie Jamila a débarqué dans l’appartement. Elle n’avait pas de baklavas cette fois mais son cabas multicolore. Elle a rassuré maman qui était toute affolée. Puis elle s’est tournée vers moi. Elle m’a parlé d’une voix attendrissante et paisible. Elle m’a pris dans ses bras. J’ai pleuré. On a mis trois couches de manteaux et j’ai enfilé quatre paires de chaussettes. Ça y est, on était parti. On a pris la route pendant des heures. Lorsque nous nous sommes enfin arrêtés, mamie est sortie de la voiture. Elle a sorti une grosse boîte pleine de billets de son sac. Elle a discuté un court instant avec un monsieur puis elle lui a tendu la boîte. Il a compté les billets puis lui a donné un papier. Mamie nous a fait signe de sortir. Sans dire un mot, nous nous sommes hâtés. Nous avons suivi le monsieur jusqu’au littoral. Il y avait beaucoup d’autres gens. Eux aussi semblaient angoissés. Le monsieur nous a répartis par groupes dans des canots de sauvetage, il nous a souhaité bonne chance puis il est parti en courant. Nous sommes restés là. Dans notre embarcation minable. Entassés les uns sur les autres. Nous devions rester calmes, il ne fallait pas faire de bruit. J’avais froid, j’avais faim. La nuit était sombre, sans étoiles. Des nuages noirs, prometteurs de colère céleste, semblaient peser de tout leur poids sur nos épaules.

Je ne pouvais plus bouger, je me sentais pétrifié sur place. J’aurais voulu pouvoir fermer les yeux et me réveiller dans mon lit, me dire que tout cela n’était qu’un mauvais rêve. Que papa était là, avec nous dans l’appartement. Mais lorsque j’ouvrais mes paupières, je voyais l’agitation, la terreur et la folie tout autour de moi. Un homme a poussé un cri et s’est jeté à la mer. J’ai hésité à le suivre. Mais elle semblait glacée. La noirceur de l’eau la rendait insondable. J’avais peur d’être aspiré au plus profond des abysses. Maman n’était pas près de moi, elle n’était pas là pour que je puisse me blottir dans le creux de ses bras. Elle n’était pas là pour me rassurer. Elle ne pouvait pas. Alors je me suis recroquevillé sur moi-même. Papa me disait souvent « tu sais fils, dans la vie il faut te faire une carapace solide car en cas de problème tu dois continuer d’avancer même si c’est difficile et douloureux. ». J’ai pensé à Khalil et à nos matchs de foot, à ses bonnes blagues qui me faisaient toujours rire. J’ai pensé à Sophia, je me suis imaginé qu’elle était juste à côté de moi. Je l’entendais me raconter une de ses péripéties qui lui était arrivée avec son petit chat. J’ai pensé à maman, au courage dont elle faisait preuve et à mamie Jamila aussi, qui nous accompagnait dans notre traversée, même si nous ne savions pas vraiment où nous allions accoster. J’ai pensé à tous ces gens qui comptent pour moi. Ce sont eux qui m’ont permis de ne pas céder à la folie. Ils m’ont réchauffé le cœur et leur amour m’a protégé tout au long de cette terrible nuit. Au petit matin, un soleil radieux a caressé nos visages et a séché nos corps trempés. Les nuages s’étaient dissipés, laissant la place à un magnifique ciel bleu.

La Turquie a été notre première étape, puis la Grèce, l’Italie et enfin la France. La France où je me trouve aujourd’hui. Très vite, la vie a repris le dessus. Lorsque nous sommes arrivés, maman n’avait plus rien mais elle a rapidement trouvé du travail dans un supermarché. Des gens nous ont aidés. Ils se sont aussi occupés de notre nouveau chez nous. Mamie Jamila habite l’étage juste en dessous du nôtre. Elle vient nous rendre visite chaque soir. Un jour, je suis retourné à l’école. Ça n’a pas été facile parce que papa est toujours là, dans mon cœur. Et je me demande toujours comment il va, s’il pense à nous, s’il regrette ses choix. J’ai même parfois peur de ne jamais le revoir, ou pire, qu’il soit mort et que je n’en sache rien. Cette blessure restera à jamais ouverte. Je sais que j’apprendrai à vivre avec mais qu’elle sera toujours là.

Mamie Jamila me dit parfois que j’ai grandi trop vite. Que ce que nous avons vécu a fait de moi un adulte avant l’heure. C’est vrai, je pense qu’elle a raison. Une part de mon enfance est restée à Alep auprès de Sophia et Khalil. Mais tu sais, moi je crois que je vais avancer. D’ailleurs, je dois te laisser parce que, je ne t’ai pas encore parlé d’eux, mais Théo et Lilly viennent me chercher. Ils sont dans ma classe. Eux, ils n’ont pas trouvé mon accent agaçant et ils ne m’ont pas trouvé bizarre non plus quand je suis arrivé. Ils sont sympas et je crois qu’on va pouvoir devenir amis tous les trois. Il paraît qu’on peut jouer au foot dans un city parc. J’ai hâte de découvrir ça. Et un jour, je sais que je pourrai leur montrer la photo de ma famille, celle que l’on a pris le jour où papa m’avait offert mon premier vélo. Nous posons tous là, nous sommes heureux et nous sommes ensemble. Je leur expliquerai ce qui est arrivé le jour où ma vie a basculé.

 Lou-Ann DUGOURD                                  professeur : Mme Marina TORTOMASI

Collège Albert Jacquard   LURE 

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Voici les trois textes qui avaient obtenu chacun le premier prix national 2022 dans leur catégorie :


Flavien Chabassier  5°1 

Collège Robert et Sonia Delaunay 15 rue Thévenin 70100 Gray 

Professeure : Gaëlle Rosa-Flores

 Premier prix National Catégorie Expression écrite 5ème

 

Je vais vous raconter l’histoire d’une bouteille plastique 


Je suis composée de polyéthylène téréphtalate, un plastique pour les bouteilles. Je rencontre une amie à l’usine d’empaquetage, elle me raconte comment elle s’est faite recycler :

« -Je me suis faite découper en milliers de petits bouts.

- Ça doit être horrible !

- Oui, mais je peux être là à te raconter mon histoire. Après, on m’a fait fondre.

- Ça doit être très, très chaud !

- Oui, mais après, j’ai refroidi pour redevenir comme avant.

-Waouh ! C’est trop bien ! Tu peux redevenir une bouteille.

- Et après, j’ai repris le même chemin, et j’ai rencontré une amie très chère avec qui je parle.

- Tu es trop gentille. »

 Nous partons dans le même magasin mais pas dans la même famille. J’étais triste, mais c’est la vie.

 Avec ma nouvelle famille, nous allons à la plage, il y a de l’eau à volonté. Mes propriétaires m’oublient sur la plage, je me fais emporter par l’océan. Pendant cinq jours, j’arrive à esquiver les animaux marins, mais une seconde de relâche et une tortue me mange. Elle n’arrive plus à respirer et elle meurt à cause de moi, nous nous échouons sur une plage.

Des personnes nous trouvent, me retirent de sa bouche, me mettent à côté d’elle, nous prennent en photo et la postent sur les réseau sociaux. Ça fait le buzz. Depuis, plus personne ne jette ses déchets dans la nature, tout le monde se met à recycler dans ce monde idéal. Je retourne dans une poubelle de recyclage, je refais le même parcours et je le raconte alors à une bouteille avec qui je sympathise.

 

La morale c’est que si tu tries tes déchets, tu préserves la nature, ta planète et tu leur redonnes une seconde de vie.

L’homme a peut-être sept vies, les déchets recyclables, eux en ont à l’infini….


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Océane Richard – 2de2 – Lycée Les Haberges VESOUL

Premier prix national  Catégorie Jeune Nouvelle 2de

                                        

 Mon Cher Ami

 

 Ce soir je vais vous raconter une histoire différente de d’habitude, plus personnelle. L’histoire d’un petit garçon dépassé par les évènements et qui petit à petit a sombré. Cela remonte maintenant à une paire d’années, nous étions encore au lycée. C’est là que je l’ai rencontré, Billy, on était dans la même classe. Je le voyais souvent seul alors j’ai décidé de l’approcher, nous sommes devenus amis. Il parlait peu mais ce n’était pas grave, le silence n’était jamais pesant, je dirais plutôt apaisant. Il avait d’excellentes notes, vivait aisément avec deux parents aimants dans une belle maison, il prenait des cours de piano et allait tous les dimanches déjeuner chez ses grands-parents. Une famille parfaite. Un peu trop cliché, vous allez me dire. Trop parfaite, vous n’avez pas tort. La vie ne tient qu’à un fil vous savez.

 

Un jour pendant que nous étions en cours, un surveillant est venu frapper à la porte et s’est entretenu avec le professeur. On aurait dit que leurs visages s’étaient figés. Le professeur appela Billy et lui demanda de suivre le surveillant. A ce moment, on se regarda Billy et moi mais j’étais loin d’imaginer les révélations qu’on allait faire à mon ami. A la fin du cours je partis le chercher mais je le vis en compagnie de policiers, il était à terre, il pleurait, hurlait. Je me suis alors approché pour savoir ce qui se passait, je me suis accroupie en face de lui. Quand il a relevé la tête j’ai pu voir la tristesse et la colère dans ses yeux, je ne l’avais jamais vu dans un tel état. Une dizaine de minutes plus tard, nous sommes montés sur le toit du lycée et il a commencé à tout  m’expliquer.

Si on lui avait demandé de venir c’était pour lui dire que sa mère venait de se faire assassiner par son père, pour ensuite se donner lâchement la mort, en laissant son fils, sans parents. Son père était violent, personne ne le savait… pas même Billy. Ce fut la fois de trop. Ce père qu’il avait placé si haut dans son estime, le père et mari parfait, n’était qu’une simple illusion. Les apparences peuvent être trompeuses. C’est à partir de là que Billy a commencé à sombrer.

Après ce tragique évènement, Billy a déménagé chez ses grands-parents, malheureusement eux ne vivaient pas aussi aisément, c’était tout l’inverse, ils avaient du mal à boucler les fins de mois, alors un enfant en plus, vous vous imaginez… Son grand-père, malgré son âge, continuait de travailler pour qu’ils aient de quoi se nourrir. Au bout de plusieurs semaines d’absence, enfin il revint en cours. Quand je le vis de plus près, j’eus du mal à le reconnaître, son teint était pâle, sa peau terne et il avait extrêmement maigri. Pendant la journée j’essayais de lui parler, lui remonter ne serait-ce qu’un peu le moral mais en vain. Lorsque je lui demandai si tout se passait bien chez ses grands-parents, il me répondit que oui mais qu’ils n’avaient pas assez d’argent. Alors, le soir, Billy commença à chercher un travail, un petit boulot après les cours, pour rapporter un peu d’argent et les aider. Si vous saviez comment il les aimait, ils étaient la seule famille qui lui restait, malheureusement son grand-père était de santé fragile, usé par la vie et par son grand âge.

 

Billy trouva un travail dans un vieux bar miteux d’un quartier mal famé où normalement les jeunes de notre âge ne s’aventurent pas. Il devait faire le ménage, ce n’était pas trop compliqué sauf si on prenait en compte le fait qu’il n’avait que seize ans, qu’il rentrait de l’école et que le lendemain il allait devoir se lever tôt pour étudier. Et c’était ainsi, tous les jours, encore et encore, toujours la même routine. Au lycée, il devenait de plus en plus distant mais je ne lui en voulais pas, ce n’était pas de sa faute… Je m’inquiétais pour lui. Ses notes chutaient, les professeurs étaient de moins en moins indulgents avec lui ; au début il avait des circonstances atténuantes mais au bout d’un certain temps, les professeurs ne faisaient plus d’exception. En plus de cela, les autres élèves le regardaient avec pitié, oui voyez-vous il était passé de l’élève parfait, à l’élève dont le père était un meurtrier. Un groupe d’élèves lui parlait de temps en temps, quand ça lui chantait et le rabaissait, l’humiliait. On lui vida une poubelle sur la tête, on lui donnait des coups, sans véritable raison, pour s’amuser,  comme si la vie n’avait pas déjà été assez pénible pour Billy. Malgré tout, il ne voulait pas s’inquiéter ses grands-parents qui se donnaient déjà tant de mal pour lui offrir un foyer. Je me demandais ce que je pouvais faire pour l’aider. En parler à un adulte ? Après tout c’était ce qu’on nous rabâchait depuis notre enfance. Alors après un cours, je décidai d’en parler à un de nos professeurs. Je lui expliquai sa souffrance, sa solitude, les humiliations répétées. Le harcèlement que subissait mon meilleur ami. Vous voyez je m’attendais à ce qu’on me réponde, on va faire quelque chose pour ton ami, mais j’ai été trop naïf de penser cela, à la place j’ai eu le droit  à  tu exagères, vous êtes jeunes, ils s’amusent.  Je ne trouvais pas cela drôle. J’étais son ami  et pourtant je me sentais tellement impuissant.

 

Ce soir-là, comme à son habitude, Billy partit travailler. Le bar était mouvementé, les clients alcoolisés. Lui nettoyait les toilettes qui étaient d’ailleurs dans un piteux état,  mais il commençait à en prendre l’habitude. Mais là, un gars évidemment ivre, rentra dans les sanitaires et bouscula Billy. Le jeune garçon s’excusa rapidement et se recroquevilla pour se faire oublier mais l’homme, saoul, s’agaça et frappa Billy. Il le roua de coups, il ne tentait même pas se défendre, fatigué, épuisé. Il a bien cru que c’était la fin pour lui mais par chance son patron le retrouva dans les sanitaires, prostré, et le raccompagna chez lui. Sa grand-mère lui ouvrit la porte. En le voyant dans cet état elle se mit à pleurer. La voir ainsi était la pire des sensations pour lui. Il s’en voulait de lui causer du chagrin. Il n’avait plus la force de continuer mais il s’accrochait encore un peu, ne sachant même pas pour quelle raison. Il se sentait un poids pour ses grands-parents, un mauvais ami, un mauvais élève, un souffre-douleur pour quelques brutes, sans avenir, sans bonheur. Avant son futur semblait tout tracé mais la vie en avait décidé autrement.

 

Le lendemain, quand je vis Billy venir à l’école couvert de bleus je m’inquiétai, mais je ne savais pas quoi faire. Cette journée en particulier je le trouvai encore plus mal que les autres jours. Quand je croisais son regard, je voyais le vide, j’en eus des frissons. Comment un être humain si fragile pouvait endurer cela, encore aujourd’hui je me pose la question. En sortant de cours de maths, je m’aperçus que ça faisait un moment que je n’avais pas vu Billy, je ne saurais pas comment vous l’expliquer mais j’eus un mauvais pressentiment, comme si quelque chose allait se produire, l’instinct probablement. Je sortis dans la cour et je vis tout le monde attroupé vers un des murs du lycée, ils regardaient tous en haut, portables à la main, ils filmaient et prenaient des photos. A mon tour, je levai la tête, je vis un jeune garçon, debout, sur le toit du lycée, prêt à se jeter dans le vide. Mon sang se glaça, je ne rêvais pas, c’était bien Billy, je croyais être dans un cauchemar. Je courus du plus vite que je le pus, j’avais l’impression que mon cœur allait exploser mais je grimpai les marches quatre à quatre. J’arrivai enfin en haut, des larmes amères coulaient de ses yeux. Je commençai alors à lui parler, priant pour qu’il ne commette par l’irréparable. Je lui ai dit des banalités, qu’il ne fallait pas en arriver là, qu’on allait trouver une solution, qu’il s’en sortirait, que je l’aiderais, que ses grands-parents l’aimaient. Mais il demeurait silencieux, impassible, comme s’il avait définitivement perdu espoir. Il finit par me parler. C’était devenu trop dur à supporter, son travail trop mal rémunéré, ses notes qui avaient chuté, le harcèlement qu’il subissait bien trop souvent, les adultes qui fermaient les yeux, la fatigue, ses grands-parents épuisés, sa mère qu’il avait tant aimée, morte, assassinée par son père. Honnêtement, à quoi cela servait de continuer à s’accrocher, qu’est-ce qui le retenait maintenant…

 

Et il se laissa tomber dans le vide.

Je restai planté là, bouche-bée.

En bas, tout le monde filmait.


§§§


     

Zoé Pahon, classe ulis

 

Premier Prix National  Catégorie Expression écrite 6ème

Concours AMOPA – Plaisir d’écrire                        

  

Sujet : Les hommes, par leurs activités et leur mode de vie, ont une influence sur la nature. Elle peut être positive ou négative.

Précisez votre position par un exemple.

 

                  Les hommes peuvent avoir des influences par rapport à la nature, qui peuvent être négatives ou positives. Dans ce texte je vais vous parler des forêts et comment les hommes peuvent parfois protéger les forêts et parfois les détruire pour produire davantage.

L’ONF  (l’office national des forêts) créé par Edgard Pisani a pour but de protéger les forêts et donc c’est une chose positive pour la nature. Tout d’abord les arbres sont très importants pour les humains ou la vie sur terre. Cela permet que les être humains puissent respirer et vivre sur Terre. L’ONF a aussi été créé pour  préserver la biodiversité (les organismes vivants qui vivent dans les forêts). L’ONF a pour but d’entretenir les forêts, les développer et les renouveler. L’ONF se charge aussi de savoir quels bois sont à couper et de commercialiser la vente de ces bois. L’objectif est d’agir sur l’environnement (ex : protéger la richesse écologique). Les valeurs de l’ONF sont : efficacité, écoute et innovation. Pour préserver la biodiversité,  l’ONF mène au quotidien des actions pour préserver et renforcer la biodiversité. Par exemple, une action menée par l’ONF, est l’interruption de travaux durant les périodes de nidification d’oiseaux.

 

Parfois hélas, des personnes ne respectent pas l’environnement et la nature et ne cherchent pas à préserver les forêts. En se baladant dans les forêts qui sont autour de mon village, je remarque souvent qu’il a des papiers, des déchets qui ont été jetés par des hommes. Ils auraient pu garder ces déchets et les mettre dans une poubelle lorsqu’ils en auraient vu une. Tous ces déchets vont polluer la terre, déranger les animaux qui vivent dans ces lieux. En effet, certains animaux peuvent confondre les déchets avec de la nourriture, et manger ces emballages au risque de mourir.

En plus, lorsqu’il y a des déchets dans la forêt, celle-ci est moins belle, c’est moins agréable de se promener dedans.

En plus, dans certains pays, les hommes font exprès de détruire les forêts pour pouvoir les transformer en champs dans le but de produire des aliments (comme par exemple des céréales). Par exemple, au Brésil, les paysans brûlent la forêt et utilisent ces espaces pour faire des plantations et produire davantage de nourriture. En Indonésie, des forêts sont détruites pour planter à la place des palmiers pour fabriquer de l’huile de palme que l’on retrouve dans de nombreux aliments, comme dans certaines pâtes à tartiner ou certaines pâtes à tartes. Lorsque l’on achète ce type d’aliments, il faut être vigilant et regarder la liste des ingrédients. Il vaut mieux acheter un aliment sans huile de palme.

Hélas, dans certains pays, les paysans pauvres sont obligés de détruire les forêts pour cultiver un peu de terre pour se nourrir et nourrir leur famille. Il faudrait que les pays riches puissent aider ces pays pour éviter que les forêts ne disparaissent.

Enfin, j’ai pu voir à la télévision ces dernières années, des immenses incendies qui ravagent des forêts entières. Ceux-ci sont parfois allumés par des gens qui ne font pas assez attention à la nature.

 

Il faut donc être vigilant et essayer de protéger le plus possible les forêts car sans elles, les hommes ne pourront pas vivre. La forêt amazonienne est d’ailleurs appelée « le poumon de la Terre ».


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 Nos plus vives félicitations aux élèves et à leurs professeurs !


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Quelques textes primés au concours 2020-2021

NB: l'ensemble des textes primés est paru dans un recueil publié par le Conseil Départemental et préfacé par Mme la Directrice Départementale des Services de l'Education Nationale.


Juline Aupiais

Elève de 2de2, Lycée Les Haberges 

 

Le langage soutenu

 

On l’utilise pour s’exprimer dans les lettres,

Dissertations ou dans les discours politiques.

C’est un langage recherché et compliqué,

Les mots « godasse » et « dégueulasse » n’ont pas leur place.

 

Dans le but de faire simplement bonne impression,

Dans un code difficilement accessible.

Pour montrer à tous que l’on est cultivé et,

Que l’on sait s’exprimer en dieu de l’éloquence.

 

Pour un discours abscons, mais jamais laconique.

Le vérécondieux devenait zinzolin

A peine avait-il prononcé une parole.

 

Mais à quoi sert de s’exprimer de la sorte si,

Pas même le plus éclairé de tous les êtres,

Le plus brillant ne comprend pas le sens des mots ?

 

 

 

Titouan DAVAL / 5ème E / Collège Jean Macé / Vesoul 

Prix d’expression écrite 6ème/5ème

                Ca y est ! Nous sommes enfin arrivés. Je me présente, je m’appelle Max, et je suis un jeune astronaute. Je vis en France mais, depuis 2500 la conquête de l’espace est relancée. Plusieurs vaisseaux sont déjà partis de la Terre mais je crois que je suis le premier à arriver car il n’y a nul vaisseau aux alentours.

                Je descends du vaisseau avec mes deux amis : Féfé et Matique. Là, nous restons éberlués devant ce paysage étrange. Il y a des montagnes à l’envers qui en plus, ne cessent de changer de couleur de et de forme : un coup elles sont en forme de botte ou même en forme de lampe à huile.

                Après nous être aventurer un peu plus loin, je me rends compte que le sol devient de plus ne plus mou et élastique. Un peu plus loin je vois des petits hommes  rouge et vert sortir d’un petit trou. Dès qu’ils nous voient, ils sortent de gros pistolets.  J’ai bien cru que notre heure était venue mais au lieu de me désintégrer, ils tirent des confettis ! Après ce moment de surprise, nous éclatons de rire et les petits hommes prennent peur et vont se cacher dans leur trou.

                Nous revenons dans le vaisseau et nous prenons de petits robots-mouches avec une caméra à l’intérieur. Cela nous permettra de connaître leur mode de vie et leurs coutumes.

                Deux jours plus tard, je décide de récupérer les robots-mouches. Pour cela il faut s’approcher à moins de 600m et activer une télécommande. Je grimpe donc sur la montagne pour ne pas me faire voir mais c’est le moment que choisit la montagne pour changer de forme ! Je me sens aspiré vers le dessous ! Je crois bien que je vais me noyer dans ce sable gluant quand je tombe à l’intérieur de la montagne.  Extraordinaire ! Je me retrouve dans une  pièce où le sol est transparent et gluant. Je vois à travers toute la civilisation des petits hommes. Je les regarde manger et je vois mes petites mouches. Vite, j’appuie sur le bouton de la télécommande. Hélas, je vais bientôt manquer d’air mais heureusement la montagne reprend sa forme normale et j peux retourner à mon vaisseau pour aller vers la Terre.

 

MARIE LECOURIEUX-BIGEARD

3°1  Collège Robert et Sonia Delaunay – Gray

 

 Une semaine sans écrans ? Sans nouvelles technologies ? Oh.... Ça ne doit pas être bien sorcier !

 

Je me réveille lentement à cause de la lumière du jour qui envahit ma chambre... La lumière du jour ? Un lundi matin de janvier ? Mes cours ! Mon réveil ! Je n’ai plus de réveil vu que je n’ai plus de téléphone portable ! Oups ! Oups ! Je regarde l’heure : neuf heures ! Je réveille mes parents avec précipitation. Enfin, après que je me suis habillée et préparée à la vitesse de la lumière, j’arrive à l’école. Sur cette période de la journée, il n’y a pas grand-chose à dire étant donné que nous n’avons pas le droit au téléphone. Arrive donc dix-sept heures. Je sors du collège, comme lors d’une journée banale, je me dirige vers l’arrêt de bus, comme une journée normale... Et là, c’est le drame ! Ma musique ! Je n’ai pas ma musique ! Exaspérée au plus haut point, j’envoie “bouler” mes amis et tapote impatiemment du pied dans l’attente de mon bus. Le long du trajet, j’alterne entre : regarder le coucher de soleil et regarder le siège de la rangée devant moi. Et ce, durant donc un quart d’heure. Une fois chez moi, ce sont mes devoirs qui m’attendent. “J’ai pas enviiiieeeee” pensais-je alors. Et le pire dans cette situation, c’est que je ne peux même pas me dire “Allez, une petite partie de jeu vidéo pour me donner du courage et après je m’y mets”. Contrainte, je me plonge dans le travail.

Ça y est, j’ai terminé ! Je m’écarte du bureau et regarde l’heure indiquée sur ma montre “à aiguilles”. Dix-huit heures douze seulement ?! Le temps passe si lentement, c’est long, trop long. Je me lève et vais me jeter sur le canapé. Devant moi, l’écran de télévision, éteint. Pendant un long moment, je l’ai fixé, en espérant qu’il s’allume sans que j’aie besoin d’appuyer sur le bouton. Voyant que ma tentative allait être infructueuse, je décide de régler le problème du réveil... J’ai bien un réveille-matin... Mais le souci, c’est... qu’il ne fonctionne pas ! Après un long moment de manipulations pour déterminer la source du problème, une idée surgit. Peut-être qu’il n’y a plus de pile ? Et effectivement, après avoir cherché longtemps (encore) où ma maman avait caché les piles et les avoir changées, le réveille-matin s’est subitement mis à fonctionner. Hourra ! L’heure de ma montre indiquait dix-neuf heures vingt. Wahoo ! Ça passe vite ! Je descends les escaliers quatre à quatre, mets la table, et passe la fin de journée avec ma maman.

 

Bibip! Bibip! Bibip! J’avais oublié ce satané réveil ! Je me maudis d’avoir réparé cet engin de torture tout en sortant du lit. Au moins, je serai à l’heure...

L’heure arrive où j’ai l’habitude de vérifier les cours de la journée sur le site du collège... Bon, je prends de quoi lire si par hasard un cours serait annulé mais j’aurais préféré le savoir dès à présent.

La journée se passe (avec tous les cours) et revient le moment de l’interminable attente. Cette fois-ci, sachant ce qui m’attendait, j’ai pris soin de me préparer mentalement à avoir une vie sociale (si je peux dire). Le temps a eu l’air de passer plus vite quand j’ai discuté avec mes amis et je n’avais presque pas envie de partir.

Rentrée chez moi, je suis toute joyeuse de me dire que je n’ai pas de devoirs. Malheureusement, je ne sais pas quoi faire. Une musique me vient en tête et je commence à “danser” en me la remémorant. La vraie musique me manque tellement ! Et soudain, un flash ! Mes parents m’avaient parlé d’un tourne-disque de leur jeunesse qui était enfoui au grenier. Ni une, ni deux, je fonce déterrer ce trésor. Durant bien deux heures, j’ai remué de fond en comble le grenier, soulevant la poussière qui me faisait éternuer pour finalement trouver... Ce tourne-disque ! Victoire ! Je me précipite au rez-de-chaussée pour demander à mes parents de me l’installer. Une demi-heure après, j’écoute les vinyles de Genesis et de The Police. Quel bonheur ! J’ai passé une très bonne fin de soirée (on a mangé pizza en écoutant la radio).

 

Bibip ! Bibip ! Bibip ! Je commence à me faire au son rauque du réveil. Ahhhh.... Mercredi ! Quatre heures de cours et... Un après-midi pour faire la fête !! Ce matin, je lance Hotel California (le vinyle le plus vendu dans le monde d’après mon papa) et profite un maximum.

La matinée s’est bien passée et à midi, la fin des cours, j’ai fait un loup-touche-touche avec deux de mes amis le long du trajet pour aller à l’arrêt de bus.

Ne pouvant observer un coucher de soleil à midi, le trajet de bus aurait dû être long... Après être montée, j’ai eu le réflexe de sortir mon téléphone pour réécouter de la musique mais qui dit “pas d’écran”, dit “pas de téléphone”... J’ai donc voté pour l’option lecture et le trajet est passé beaucoup plus rapidement que d’habitude (malgré quelques petits brassements).

Arrivée chez moi, une soudaine envie de cuisiner me monte à l’esprit. Je sors les livres de recettes de grand-mère et tombe sur LE gâteau. Un gâteau au chocolat et à la crème de marron ! Je salive déjà. Sauf que je n’en ai pas, de crème de marron... Heureusement qu’une épicerie a récemment ouvert dans mon petit village. J’enfourche mon vélo (avec un casque que j’ai ronchonné à mettre) et fonce au magasin. Je rentre, triomphante, un pot de crème de marron dans la main. La recette s’est bien achevée et je me suis régalée. Quinze heure trente... J’ai fait tous mes devoirs et je commence à m’ennuyer... Mon chat vient se frotter contre moi et je le caresse en retour.

Finalement, j’ai passé une grande partie de l’après-midi avec un chat roulé en boule sur les genoux et j’ai pu terminer le livre que j’avais auparavant commencé lors du trajet en bus. J’ai aussi profité du tourne-disque et de la nature car je suis allée me promener malgré le froid du mois. Je ne devrais peut-être pas m’en vanter mais... J’ai terminé le gâteau ! Il n’en reste plus une miette.

Je m’endors de mieux en mieux le soir, et mon sommeil à l’air de plus en plus réparateur (malgré le chat qui vient réclamer des croquettes à quatre heures du matin).

 

Je me tourne, me retourne, et vois que la luminosité de ma chambre a augmenté. Paniquée, je me lève et regarde l’heure (neuf heures quarante-cinq). Puis la panique cède place au calme, car je me suis souvenue que je n’avais cours que de quatorze à seize heures. Petite journée du jeudi. Bon, maintenant que je suis réveillée, autant me lever. Je sors de mon drap en pleine forme et lance une musique. Après quelques pas de danse pour m’échauffer, je décide de me préparer. J’allais me remettre à lire, après être prête à aller au collège, quand je me suis rendu compte que premièrement, j’avais fini de lire le livre et que deuxièmement, l’état de ma chambre ne me permettait plus d’accéder à ma bibliothèque personnelle. On dit que faire les tâches ménagères passe plus rapidement en musique... Nous allons bien voir ! Je me mets à ranger ma chambre en partant du lit, en passant par le bureau puis le poste de télévision, mais je me décourage rapidement. Ça m’apprendra à ne pas ranger ma chambre au moins une fois toutes les deux semaines ! Finalement, après deux allers-retours de ma chambre au rez-de-chaussée les bras remplis de linge sale, je peux à nouveau voir l’entièreté de mon parquet. J’ai réussi ! Je me jette sur mon lit, effrayant mon chat qui y somnolait et réfléchis à ce que je pouvais bien faire maintenant (l’envie de lire m’étant passée). Une petite vidéo YouTube ? Sans écran, cela est impossible. Pour me donner une idée, je décide de me rendre dans la salle de jeux/fourre-tout et tombe sur une caisse de mes Playmobil. Ni une, ni deux, je me mets à inventer des histoires rocambolesques. J’ai passé la fin de la matinée à jouer puis je suis allée en cours (j’y suis bien obligée !). A seize heures, je sors du collège avec mes amis et nous attendons le bus pendant plus d’une heure, passant le temps en jouant à “action ou vérité” ou d’autres jeux (un peu enfantins, je l’admets). A dix-sept heures, les premiers bus arrivent et le trajet jusqu’à chez moi se passe bien. A la maison, je fais le peu de devoirs que j’avais pour vendredi, puis j’essaie de vaincre mon père lors d’une partie d’échecs, en vain !

 

Vendredi se passa comme tous les vendredis, tiraillée entre l’impatience d’être en week-end et la déception de ne pas voir mes amis pendant deux jours. Le pire, c’est que vendredi, ma classe finit à dix-sept heures ! Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais c’est la pire heure de la semaine ! L’heure maudite comme on pourrait l’appeler. Enfin ! La sonnerie retentit, le trajet du bus est long, trèèèèès long, et enfin, quand je suis rentrée chez moi, j’ai pu me reposer, tranquillement, essayant de me débarrasser du mal de crâne que mes camarades de classe m’avaient “filé”. Sans m’en rendre compte, je me suis endormie et c’est seulement à l’heure du repas que je me suis réveillée. Le soir, j’ai essayé de résoudre le Rubik’s cube que j’ai trouvé, hier, en rangeant ma chambre. Sans surprise, je n’ai pas réussi. En tout cas, cela m’a suffisamment énervée pour que je m’endorme tard dans la nuit.

 

Bibip ! Bibip ! Bibip ! Mon réveil, j’ai oublié d’éteindre mon réveil. En rogne, je me lève et appuie (peut-être un peu trop fortement) sur le réveille-matin, qui s’éteint. Enervée, je me rejette dans mon lit et essaie de finir ma nuit. Quelques heures après, je me relève, les cheveux en bataille, et me prépare. Une fois habillée, je prends un carnet ainsi que des crayons et sors dans mon jardin, me lançant dans le dessin de nature morte. L’après-midi, je fais mes devoirs et commence la lecture d’un nouveau livre.

 

Dimanche matin... La seule vraie “grasse-matinée”. Le temps ne me permettant pas de sortir, je décide de sortir le casse-tête que j’avais eu pour Noël (décidemment, j’aime bien me prendre la tête).  J’alterne entre danser, casse-tête, danser, casse-tête. Une fois lassée par ces activités, j’ai essayé de me coiffer d’une nouvelle façon. Le résultat n’étant pas suffisamment satisfaisant pour moi, j’ai finalement opté pour un chignon fait “à la va-vite". L’après-midi a été la plus longue partie de la journée étant donné que je pensais que j’avais fait le tour des activités ludiques et qu'une voix dans ma tête me disait “joue à un jeu-vidéo, joue à un jeu vidéo”. Bref, je me suis bien ennuyée et mon moral a été au plus bas durant une bonne durée.  Arrive l’heure de manger et d’aller se coucher. Je fais attention de bien remettre le réveil et hop ! Au dodo !

 

Pour conclure, une semaine sans écrans, ce n’est pas tellement facile ! La tentation est bien présente et l’ennui aussi (j’en connais plus d’un qui aurait cédé). Il n’empêche que cela peut être aussi bénéfique de se reconnecter avec le monde... naturel.

 

 

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Texte primé au concours 2019 "Défense et illustration de la langue française"

Texte de Rafaël CHAMPION

Collège Jules JEANNENEY de Rioz

Professeur : M. Philippe MICHAUT

Deuxième prix national dans la catégorie "Expression écrite".

 
Sujet : Pendant quelques jours, vous allez vivre en pleine nature avec des camarades. Qu'attendez vous de ce nouveau mode de vie. Comment vous y préparez-vous ?

Ça va être super ! j’ai hâte d’être vendredi, je pars faire du camping en pleine nature avec des copains.

Je ne sais pas si Mattéo va survivre un week-end sans WIFI ; il va falloir que je prenne des affaires en double car c’est sûr que Mekky va oublier quelque chose. J’espère que Yasmine va prendre son ballon de foot car sinon il sera malheureux et Andréa va certainement nous intoxiquer avec tous ses produits contre les moustiques.

Nous allons prendre le strict nécessaire : des clous et un marteau pour nous construire un bel abri, des gants pour éviter les échardes, le briquet que papa m’a prêté pour allumer un feu, une vieille casserole, quelques boîtes de conserve, des fruits et de l’eau. Il ne faut pas que j’oublie mon duvet pour dormir bien au chaud au coin du feu.

Ça va être génial du moins je l’espère, nous essaierons de vivre comme Robinson Crusoé et Vendredi.

Nous allons vivre sans technologie, juste la nature et nous, la pleine lune pour lampe de chevet et les hululements de la chouette pour berceuse. Ce séjour va nous permettre de nous connaître encore mieux, nous nous entendons déjà tous bien mais là, ça va souder notre amitié et nous rendre plus solidaires les uns des autres. Pas d’adulte pour nous surveiller, ça c’est super, j’espère juste que l’on n’aura pas peur de rester seuls dans la forêt et qu’on ne fera pas de mauvaises rencontres !

Papa et maman m’ont laissé prendre mon petit couteau mais ce n’est pas ça qui va me sauver d’un sanglier ou pire d’un OURS !

Avec les copains, nous avons prévu de faire une chasse au trésor. Je vais prendre ma boussole et une carte de l’endroit où nous allons camper et nous pourrons aussi nous promener sans nous perdre.

Il y a une rivière à côté, le papa de Mattéo nous a dit qu’il y aurait des truites à pêcher. Je me construirai une superbe canne à pêche et peut-être que nous pourrons nous faire cuire une belle truite au feu de bois.

Pour joindre les parents en cas de problème, on utilisera les talkies-walkies que papa m’a prêtés grâce à son travail. Nous avons fait promettre à nos parents de ne pas les utiliser toutes les deux minutes. J’espère qu’ils vont tenir leur promesse…

Ce texte a obtenu pour le 2ème prix national dans la catégorie « Expression écrite 6ème/5ème.


Textes primés au concours 2018 "Défense et illustration de la langue française"

1- PRIX MAUPASSANT DE LA JEUNE NOUVELLE

Classes des collèges de Haute-Saône, 1er prix: CHALLINE Manon 4°B, collège Louis Pasteur JUSSEY, professeur Mme DONTENVILLE.

Manon a aussi obtenu un 1er accessit national au concours "Prix Maupassant de la jeune nouvelle" classes des collèges.

 
L’Absence

Dans la vie, il y a des personnes qu’on voudrait ne jamais quitter, d’autres qu’on aimerait ne jamais avoir rencontrées. Pourquoi le destin nous dirige-t-il vers des chemins dont on ne voit pas la fin ? Ma courte existence en est la preuve. Je me souviens de ce jour de septembre 1990 lorsque j’entrais en quatrième au collège P., dans une petite ville près de Vesoul. Dès la première heure de cours mon attention fut aussitôt attirée par une nouvelle camarade dans ma classe, qui me ressemblait fortement. Elle était aussi pâle, aussi petite, aussi curieuse que moi. J’avais l’impression de me regarder dans un miroir. L’appel augmenta mon trouble, je crus même avoir mal entendu. Ce n’est pas si étrange, elle portait le même nom de famille que moi, non. Je n’avais ni sœur, ni cousine… J’avais du mal à y croire ! Y croiriez-vous ? Je la regardais attentivement, elle chuchotait avec mes amies, comme si elles se connaissaient. Les minutes passaient, le silence s’était installé, tout était si calme.

Elle avait mis ce jour-là un pull que j’aime beaucoup. Moi aussi je le possédais, c’était mon pull favori ! J’avais chaud ; elle enleva son pull. C’était juste une coïncidence, rien d’autre. Il commençait à faire sombre. J’avais une petite appréhension. Je ne savais pas ce qui se passait mais je ressentais comme un mal de ventre aigu.

En rentrant chez moi, elle me suivit, je commençai à paniquer. Pourquoi allait-elle vers ma maison ? Comment connaissait-elle mes parents ? Elle finissait ses devoirs sur mon bureau. Ma mère ne leva pas les yeux lorsque je passais devant elle et mon père ne m’écoutait pas. On ne me remarquait toujours point. J’avais cette sensation de mal être, de ne plus exister, d’être absente. Elle était moi. Comment aurait-elle pu me remplacer ? Ma mémoire était floue, tout se troublait.

L’inquiétude me consumait. Je l’observais sans comprendre et lorsque je la vis, soudainement sa voix se mit à répéter sans cesse une phrase de son devoir de français : « les yeux voient ce que l’on veut voir ». On aurait dit un disque rayé, les inflexions mécaniques de sa voix la différenciaient soudain de moi ! Un mélange de plaisir et d’enchantement m’envahissait. J’étais la véritable moi, je vivais vraiment contrairement à cet automate ! Quel ravissement ! Mes parents accoururent vers elle, en sanglots et je les entendis dire : « Quelle idée d’avoir voulu la remplacer ! ». Me remplacer ? Ce robot avait pour but de me remplacer. N’étais-je plus de ce monde ? Je me sentis alors prise par une très grande fatigue.

Manon CHALLINE


2- PRIX EXPRESSION ECRITE Classes de CM

Sujet proposé par l'AMOPA : Si tu pouvais habiter la maison de tes rêves, à quoi ressemblerait-elle ?

PAGNOT Noé (CM2)* , Ecole primaire QUINCEY, professeur M.LORRAIN.

Noé PAGNOT a obtenu un 2ème accessit national au concours" Prix expression écrite" classes CM1/CM2.

 
La maison de mes rêves serait une maison de bonbons. Je construirais les murs avec des chamallows, les fenêtres et les portes avec différents carambars ainsi que le portail et la barrière avec des sucettes.

Sur le toit, j’ajouterais des tuiles en fraises Tagada. Dans le jardin, un toboggan en réglisse serait entouré d’eau parfumée à la fraise avec des arbres en nounours gigantesques.

Ma chambre sentirait bon l’abricot et mon lit ressemblerait à un sucre d’orge géant. Un circuit de freestyle pour trottinettes serait en forme de banane et installé au milieu de la salle à manger.

Dans ma cuisine mijoteraient des bons petits plats très sucrés. Leurs odeurs nous donneraient l’eau à la bouche.

Heureusement que cette maison n’est qu’un rêve car sinon je la mangerais.

Noé PAGNOT